Après avoir assaini le marché de la ville qui était livré à l'anarchie, la violence, l'insécurité et la saleté, l'équipe de l'APC de Hadjout présidée par Daoud Amar s'est lancée à nouveau dans l'organisation des « touizas » au niveau des sites populaires de la commune pour donner une image plus accueillante des quartiers populaires. En début de la matinée de vendredi dernier, l'ensemble des membres de l'exécutif communal de Hadjout se trouvaient au niveau de la cité 500 Logements (ex-Sorec Sud) située sur la route de Sidi Rached. Désherbage, nettoyage et reboisement, telles étaient les actions entreprises dans le cadre de cette touiza. Certains membres de l'association écologique de Hadjout, des citoyens anonymes et même des responsable locaux des services techniques faisaient partie du lot de personnes qui se sont portées volontaires pour participer à cet élan en faveur de la préservation de l'environnement. D'autres groupes de citoyens étaient déjà en pleine action dans les cités CNEP et HLM localisées sur la route de Meurad. L'APC de Hadjout a mobilisé ses moyens matériels (tracteurs, pelles, pioches, citernes) pour cette touiza. L'étude d'impact sur le traitement des déchets aura permis aussi le nettoyage de la décharge publique actuelle de Hadjout.A cet effet, un projet de restructuration a été instruit par la wilaya pour bitumer les accès et ériger une clôture dans cette décharge. Cette opération de nettoyage des quartiers, qui s'est déroulée hélas en l'absence des femmes au niveau des cités, a favorisé un rapprochement entre les élus de l'APC et les citoyens des quartiers. Une occasion pour les élus d'expliquer aux administrés les perspectives prévues dans leurs quartiers respectifs. Une mobilisation plus importante des citoyens rendrait ces initiatives locales, de surcroît discrètes, plus efficaces, bien qu'elles ne nécessitent pas un énorme budget. L'APC de Hadjout vient de montrer la voie aux autres communes de la wilaya de Tipaza qui croulent sous les ordures. Des problèmes dans le secteur scolaire En dépit des louables efforts fournis durant ces trois dernières années en matière de construction des établissements et des cantines scolaires, le secteur de l'éducation nationale fait face à des difficultés qui risquent de compromettre la prochaine rentrée scolaire si des mesures urgentes ne sont pas prises dans les plus brefs délais. D'abord, il y a lieu de rappeler que la promesse faite par le ministre de l'Education nationale relative à la dotation des établissements scolaires en équipements de chauffage n'a pas été respectée alors qu'une enveloppe financière d'un montant de 300 millions de dinars est nécessaire pour équiper ces établissements scolaires en chauffage. Sur le plan de l'infrastructure scolaire, il y a un manque énorme qu'il faut combler au plus vite, car la prochaine rentrée risque de poser problème tant la pression se fera ressentir sur les classes du cycle moyen qui doit acceuillir 22 000 élèves. Pour parer à cette situation, les autorités de la wilaya de Tipaza vont réaliser 52 classes au sein des CEM, en attendant l'achèvement de tous les CEM en cours de construction. Le taux d'occupation par classe dans le cycle moyen dépasse la moyenne nationale ; c'est un véritable cauchemar pour les gestionnaires du secteur, bien que la wilaya de Tipaza s'est toujours illustrée par des résultats excellents lors des épreuves des examens du BEF et du bac à l'échelle nationale chaque année.