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L'ADE montrée du doigt
La cité des 500 logements à Zouaghi sans eau
Publié dans El Watan le 06 - 04 - 2008

Les habitants vivent le calvaire depuis une année, du fait qu'ils sont privés d'eau durant de longues périodes. L'ADE, accusée de laxisme, affiche une étrange indifférence, même vis-à-vis d'une note émanant du wali.
A l'heure où l'on annonce, sur tous les toits, que la ville de Constantine est alimentée en eau H/24, surtout après la mise en service du barrage de Beni Haroun au mois de septembre 2007, les habitants de la cité des 500 logements à Zouaghi continuent toujours de vivre un supplice, qui ne semble pas près de connaître son épilogue. « Il ne se passe pas un mois sans qu'il y ait perturbation dans l'alimentation en eau potable, car les citoyens de la cité, assoiffés par la volonté de l'ADE, attendent le précieux liquide depuis plus de 10 jours, et le soir venu, seuls les étages inférieurs sont desservis par un mince filet, plus narguant que désaltérant », nous disent les locataires, qui rappellent que toutes les démarches entreprises, notamment par les enseignants résidant à la cité des 500 logements, auprès des responsables de l'ADE, l'APW et de la wilaya n'ont servi à rien. « Pourtant, la cité était régulièrement alimentée une fois tous les trois jours, jusqu'en avril 2007, date à laquelle l'ADE a entamé des travaux sur le réseau pour séparer les 500 logements, habités en majorité par des enseignants universitaires, des 600 logements situés en amont, lesquels ont causé des désagréments incommensurables, et c'est le calvaire qui dure à nos jours », affirment les habitants, qui disent avoir même saisi le wali au sujet de cette pénurie chronique, laquelle ne semble guère inquiéter les responsables de l'Algérienne des eaux. « A plusieurs reprises, et pour des raisons diverses, nous subissons des pénuries d'eau durant cinq à six jours, tandis que les étages supérieurs ne reçoivent l'eau que selon le bon vouloir de l'agent de l'ADE, chargé de l'ouverture des vannes », ajoutent-ils. « La passivité et la légèreté avec lesquelles les responsables de l'ADE semblent gérer ce problème, en sus du mépris affiché pour les habitants de la cité, sont sans commune mesure », s'indignent nos interlocuteurs. Même la note du wali portant référence 2038 et datée le 24 octobre 2007, dont nous détenons une copie, adressée au directeur de l'ADE lui demandant de tenir une rencontre avec les requérants, est restée lettre morte. « Malgré les instructions du wali, cette réunion n'a jamais eu lieu, alors qu'aujourd'hui, nous ne tenons pas spécialement à cette réunion mais plutôt à notre droit d'être alimentés en eau potable », revendique le collectif des enseignants. C'est avec une profonde amertume que ces derniers parlent d'un calvaire qui perdure depuis une année, les privant d'eau pendant de longues périodes. Alors que la situation a empiré depuis une dizaine de jours, les habitants de la cité des 500 logements commencent à appréhender sérieusement l'été qui approche.

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