Bellil, nouvelle ville située à environ 90 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Laghouat, sur la RN 1, est conçue pour accueillir les habitants de la ville de Hassi-R'Mel après sa délocalisation en raison du classement de cette localité comme zone à risques majeurs. Toutefois, en sus d'autres infrastructures sociales nécessaires, elle accuse un déficit chronique en infrastructures sanitaires. En effet, la couverture de la localité de Bellil, appelée communément “nouvelle capitale du gaz'', en matière d'infrastructures sanitaires reste très insuffisante. La seule salle de soins existante ne peut répondre aux besoins de santé de cette ville dont le nombre d'habitants est estimé à plus de 10 000. Plus grave encore, cette salle de soins est non seulement dépourvue d'équipements médicaux mais souffre également d'un déficit chronique en encadrement médical et paramédical. Ainsi, elle assure à peine les soins d'infirmerie de base comme les pansements et la vaccination des enfants. C'est la polyclinique du chef-lieu de la daïra de Hassi-R'Mel, située à 70 km au sud ou l'hôpital Ahmida-Ben-Adjila de Laghouat, à quelque 50 km au nord, qui font face à l'afflux quotidien des malades. En outre, à Bellil, aux côtés du seul médecin privé, il n'y a aucun cabinet dentaire ni de spécialistes. En tout cas, dans la perspective de l'urbanisation durable, qui fera de Bellil une vraie “nouvelle ville”, la réalisation d'un centre hospitalier reste une revendication constante de la population locale. BOUHAMAM Arezki