Samedi matin, Chahredine Berriah, journaliste et chef du bureau régional d'El Watan à Tlemcen, a été convoqué par la première sûreté urbaine de Maghnia pour être informé qu'il était condamné à une peine de 6 mois d'emprisonnement ferme et à 2000 DA d'amende pour diffamation : décision 3262 du 30 novembre 2002. Une sentence remontant donc à près de 6 ans. Les policiers devaient lui préciser qu'il avait dix jours pour interjeter appel, même si M. Berriah avait pris le soin de leur expliquer qu'il devait y avoir une erreur quelque part en ce sens que cette affaire est déjà passée devant le juge le 18 juin 2006 et s'est terminée par une simple amende que le décret présidentiel portant extinction des peines des journalistes a ensuite complètement « épongée ». La convocation à nouveau de notre journaliste pour une affaire déjà classée suscite moult interrogations : s'agit-il d'une simple erreur et dans ce cas à quel niveau cela s'est-il produit ? M. Berriah est-il victime d'une bureaucratie judiciaire ? Ou est-il question d'une nouvelle vieille affaire dont il ignore tout ? Toujours est-il que jusqu'à hier, il n'était toujours pas éclairé sur son sort. Aujourd'hui, notre journaliste sera à nouveau au tribunal de Tlemcen pour s'enquérir de sa situation. A suivre…