L'école est appelée, encore une fois, à connaître de nouvelles perturbations à partir de ce dimanche et la raison de la colère des travailleurs de l'éducation ne s'éloigne pas de la question financière, source des récurrents cycles de protestation. La direction de l'éducation (DE) a procédé à des ponctions sur salaire en application des nouvelles mesures prises par le gouvernement en réaction aux mouvements de grève que connaissent plusieurs secteurs. Appliquée sur les grévistes du secteur de l'éducation, l'instruction a provoqué le courroux du syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation (SETE/UGTA) qui a tracé un programme d'action pour protester contre ce qu'il considère comme des « mesures coercitives et restrictives prises (...) pour museler les libertés syndicales et le droit de grève ». Pour ces samedi et dimanche, le SETE appelle à « l'occupation de la direction de l'éducation ». La protestation contre les amputations sur les salaires et sur l'IAPP devra se poursuivre, le mardi 14 décembre, avec une journée de grève et de protestation qui sera ponctuée vers le siège de la DE. Le syndicat exige tout bonnement l'annulation de ces ponctions et la régularisation des situations financières en menaçant de compromettre sérieusement la rentrée scolaire du deuxième trimestre.