Hormis un ancien parc d'attractions qui est, de surcroît, situé dans un endroit éloigné, la wilaya ne dispose d'aucun espace accessible où peuvent se rencontrer les familles en quête de repos et de détente, à l'abri des tracasseries quotidiennes et du climat de chaleur extrême qui caractérise la région en été. Pourtant, les sites naturels pouvant être transformés en forêts récréatives et autres parcs de loisirs existent et ne demandent qu'à être aménagés pour jouer pleinement ce rôle. Malheureusement, ces derniers sont laissés à l'abandon ou affectés carrément au secteur de l'urbanisme pour des projets de construction d'édifices publics. C'est le cas notamment de la forêt de pins d'Alep qui se trouve à la périphérie sud de la ville de Chlef. Elle va de l'agglomération de Ouled Mohamed jusqu'à Lala Aouda, en passant par Haï Nasr. Plus de 8 hectares ont ainsi été reversés dans les réserves foncières urbaines, sur décision, semble-t-il, d'une commission interministérielle. Le lieu en question longe la route principale et fait la jonction entre le siège de la commune et une importante cité dépourvue totalement d'infrastructures culturelles et de loisirs. Il aurait pu, de l'avis de tous, servir de forêt récréative ou de cadre à un nouveau parc d'attractions, d'autant que des investisseurs privés en ont exprimé la demande mais sans suite. Espérons que ce qui reste de ce patrimoine, soit 65 hectares, ne connaîtra pas le même sort. Ce qui est valable pour cet endroit, l'est aussi pour la forêt longeant le littoral de la wilaya, laquelle fait face, elle aussi, à des agressions de toutes sortes.