Un commerçant possédant un local au niveau de l'entrée du marché d'El Biar, situé à la place Kennedy, vend tantôt du poisson, tantôt des dessous féminins. Ce dernier, ne respectant nullement les consignes relatives à l'hygiène, ne se gêne pas pour exposer ses différentes marchandises sur le même étal. Les clientes qui viennent pour échanger des nuisettes ou des soutien-gorges sont déroutées par cette reconversion qui se fait du jour au lendemain et préfèrent pour la plupart tourner les talons et ne plus revenir. Les autres s'entendent dire par le vendeur en question : « Revenez demain, aujourd'hui on vend du poisson. » Si certains commerçants attendent la veille de l'Aïd ou du Ramadhan pour se transformer en marchand de zlabia, de jouets, de chaussures, etc. celui-ci le fait à longueur d'année au su et au vu de tout le monde, sans être inquiété outre mesure. L'on se demande alors ce que pensent les contrôleurs du ministère du Commerce de tout cela ?