Trente et une opérations d'assainissement des eaux, d'électrification, d'aménagement et de construction d'équipements seront lancées cette semaine dans les communes de Boufarik et Soumaâ, nécessitant 600 millions de dinars. Le chef de la daïra de Boufarik promet que tous les travaux devront être lancés avant la fin du mois de juin pour le budget restant, soit 750 millions de dinars. « Les équipements publics font défaut, notamment à Boufarik et Guerouaou et nous butons sur un écueil de taille, celui du foncier dans toutes ses formes », déclarera le chef de daïra, qui sortait d'une réunion de travail avec des chefs d'entreprises. Le célèbre hôpital de Boufarik d'une capacité de 195 lits s'avère aujourd'hui très ancien et manquant d'équipements. Une ville comme Boufarik, de plus de 80 000 habitants, doit disposer de 240 lits, d'un scanner et de matériel de dialyse. La direction de la santé pour la wilaya a tracé un programme de développement et il est prévu plus d'ambulances mais point de nouvel hôpital, a-t-on appris. Boufarik est également une ville sportive en dehors de sa vocation agricole. 50 millions de dinars ont été alloués pour la réhabilitation et le réaménagement des infrastructures existantes. La salle de gymnastique, le stade Reggaz, la salle de boxe, l'étanchéité de la salle de karaté et une deuxième salle de boxe du côté du souk seront les lieux qui recevront la manne financière. Il y aura également l'aménagement de deux courts de tennis à Berriane, des aires de jeux dans trois zones rurales que sont Haouch gros, Mellouche et Sidi Ayed. A noter également, que le court de tennis de la ville sera réaménagé selon les normes internationales pour recevoir des compétitions de haut niveau. Interrogé sur la situation du souk de Zenqet El Arabe — rue des Arabes —, le responsable de daïra reconnaîtra agir avec précaution, il déclarera en ce sens : « Où iront ces centaines de commerçants en produits d'alimentation ? Ils sont là depuis 20 ans. Mais qui a permis cette prolifération dont j'ai hérité ? » La daïra, en collaboration avec la commune, prévoit une solution de change du côté de Berriane, avec la possibilité de création de quelque 500 locaux dans les espaces d'une ex-entreprise aujourd'hui dissoute. La rue marchande actuelle pourra alors respirer. C'était le lieu de durs combats durant la guerre de Libération et elle porte si justement le nom de boulevard des Fidayine, en l'honneur de Si Smaïl et ses compagnons morts sur les lieux.