Le mouvement associatif de la wilaya de Annaba est en colère contre la commission communale chargée des projets Blanche Algérie. Il lui reproche la marginalisation des représentants des associations de quartiers. Plus grave encore, il accuse la commission de faux et usage de faux dans ses PV officiels. A ce propos, les représentants de l'union communale des associations de quartiers de la commune de Annaba diront : « Cette commission doit être constituée de 2 élus locaux et de 3 représentants d'associations de quartiers. Or, ces derniers ont été remplacés par un représentant du pôle des associations de quartiers, qui prétend être le président selon le PV de la commission. D'ailleurs, nous exigeons une commission d'enquête pour situer les responsabilités. Avec ces pratiques, nous comprenons bien le retard enregistré dans le lancement des projets Blanche Algérie. Cet élu n'a pas le droit de constituer à son gré la composante de la commission. Il faut qu'il se réfère à la réglementation qui prévoit notre participation ». Présidée par l'élu chargé des affaires sociales, cette commission semble être un facteur de blocage dans l'avancement de ces projets. D'ailleurs, la wilaya de Annaba l'a clairement affiché dans une lettre datée du 17 mai 2008 adressée à la direction de l'action sociale (DAS). Il était mentionné que « le lancement de 10 projets de Blanche Algérie connaît un important retard. Ce dernier incombe à la négligence de la commission communale chargée de ces projets qui n'a pas encore envoyé les PV à la DAS, laquelle doit prendre les mesures qui s'imposent ».