C'est le 11 juin que devrait être rouverte la salle Atlas. Chapeautés par le ministère de la Culture, les travaux de réhabilitation de cette salle de spectacles n'ont pu prendre fin que ces derniers jours, sauf que quelques aménagements, insiste-t-on, sont toujours nécessaires. Prévue pour février 2005, la réception des travaux a été plusieurs fois retardée. Seul motif avancé par les services du ministère de la Culture auxquels furent confiés les travaux : des compléments budgétaires qui tardaient à être « réceptionnés » par les entreprises engagées dans le projet. L'on fait remarquer également que plusieurs phases de travaux ont été nécessaires dans cette salle de plus de 3000 places. Celles ayant trait au confortement, aux travaux de menuiserie, faux plafonds et façades, furent menées au pas de charge. L'installation des équipements de sonorisation et autre tapisserie furent la dernière phase menée ces derniers mois. Les dernières intempéries n'ont pas épargné la structure. Des vérandas installées le long de l'entrée, ont vu leur plafond, récemment aménagé, s'affaisser. Les mauvaises langues font remarquer qu'en remplacement des stucs existants, de la dalle de sol a été accolée le long des façades, offrant un aspect lugubre à la structure. La réception de l'ex-Majestic, « budgétivore » a été retardée par les suppléments budgétaires toujours réclamés par les entreprises et autres bureaux d'études. Plus de 80 milliards de centimes furent par ailleurs nécessaires pour l'achèvement de la salle, atteste-t-on. « Beit essaboune », comme se plaît à l'appeler la vox populi, a été fermée aux habitués depuis plusieurs années. L'ONCIC aura à gérer cette salle après avoir eu sous sa responsabilité El Mougar. Sauf qu'au niveau de la cellule de communication de cet office, l'on relève que les « passations » n'ont pas eu lieu, et que le ministère de la Culture, ont toujours la salle sous leur houlette. Rappelons que M.Seiberras, un entreprenant français qui s'est fait fort de construire cet édifice, considéré en ces temps, comme l'un des quatre plus grands au monde, avait fait aménager écuries et abris grillagés dans le sous-sol. Il n'y sont plus. La scène, recevant plus de 400 acteurs, pouvait être isolée de la salle en cas d'incendie.