A la lecture du contexte général de la mission, des objectifs et des résultats des travaux assignés à cette mission, les vingt-quatre conserveurs adhérents de l'Association des conserveurs de tomate (Actom) devraient améliorer à très court terme leurs capacités de production et de commercialisation. C'est l'interprétation à donner au contenu du protocole d'accord signé hier mercredi par Olivier de Velp, représentant Euro Développement (EDPME) et Hanafi Faouzi, président de l'Actom. Ce protocole porte sur la fourniture par Euro Développement PME d'une mission d'étude sur la filière transformation de tomate. La Commission européenne en charge du programme d'appui au développement des PME/PMI en Algérie soutiendrait ce protocole. Les différentes actions sont prévues pour être réalisées en 108 jours. Elles sont réparties en deux phases, l'une de 55 H/j d'expertise internationale et le reste sous expertise nationale. Ce protocole comporte plusieurs volets tendant à renforcer et à moderniser la gestion des conserveries et leurs performances par le renforcement de la visibilité et de l'information des chefs d'entreprises, l'amélioration de la coopération dans tous les domaines entre les entreprises de l'association, la mise en place d'une stratégie concurrentielle vis-à-vis des entreprises du groupe et celles extérieures et permettre le développement de stratégies alternatives. Un autre volet rappelle les objectifs techniques et l'impact attendu par l'expertise, à savoir une analyse dynamique de la filière à travers ses principaux produits et des recommandations pour améliorer le fonctionnement et renforcer la rentabilité des entreprises de production de la filière qui font des choix stratégiques. Bon nombre de conserveurs ont interprété la mention « entreprise de production de la filière » comme étant liée aux agriculteurs producteurs de tomate fraîche. C'est pourquoi l'on a conclu que, outre un programme de mise à niveau des unités de transformation visant à réduire le coût de revient, l'étude devrait permettre également des améliorations des services de recherche et de vulgarisation agricole. L'on a même parlé de promotion de techniques culturales et de renforcement des efforts de recherche. Selon Olivier de Velp, cette étude devrait améliorer l'environnement direct et indirect des conserveries. Sauf imprévu, les termes du protocole d'accord mieux détaillé dans « l'intitulé de l'action » pourraient être mis en pratique dès le début de l'année 2005. C'est ce que prévoit son article 4 en matière de calendrier d'exécution de la mission d'expertise prévue pour être lancée six semaines après l'approbation du comité de EDPME.