Pas moins d'un millier de cavaliers venus de 29 wilayas du pays et de l'étranger vont concourir. Tiaret, berceau du cheval, renoue l'espace d'un salon de trois jours (du 4 au 6 juin), avec les festivités dédiées au noble compagnon de l'homme. Un salon, le septième du genre, qui intervient après une longue éclipse due à des facteurs économiques et au terrorisme. D'autres facteurs d'ordre organisationnel, notamment ceux induits par le travestissement des missions assignées à l'ONDEEC, un organisme né à Tiaret en marge du premier salon du cheval, ont été l'autre coup de grâce porté au développement de toute la chaîne reproductive et ses activités connexes. L'ONDEEC ou office national de développement de l'élevage équin et camelin, qui tirait son financement des quotes-parts versées par la société des courses, a vu ses activités liées entre autres à la reproduction freinées. Bien plus, le siège de l'office, implanté à Tiaret, fut délocalisé à Alger, avec les conséquences sur les rapports. Aujourd'hui, en dépit des aléas, il y a, à l'aune d'une volonté affichée des responsables, une prise de conscience quant à redonner aux activités liées au cheval leurs lettres de noblesse. C'est dans cet esprit là que s'inscrit, diront les organisateurs, la 7ème édition du salon du cheval. Ambition La capitale des Hauts Plateaux de l'ouest compte donc valoriser ses atouts pour s'offrir des moments de joies, où cavalcades rimera avec baroud. Pas moins d'un millier de cavaliers venus de 29 wilayas du pays et de l'étranger vont concourir et égayer de leurs chants et exploits le ciel de Tiaret. Le programme, pour alléchant qu'il soit, comportera en plus des sorties équestres, le défilé traditionnel, des soirées musicales, des fantasias et un séminaire sur l'écotourisme. Il y'aura aussi des raids d'endurance, des sauts d'obstacles, des courses hippiques, une vente de chevaux ainsi que des remises des prix et des cadeaux.