Un homme de plume s'en est allé subitement. Oui, Mohamed-Salah Boureni a été rappelé par son Créateur à l'âge de 49 ans. Un accident vasculaire a eu raison de lui samedi, après un coma de quatre jours. La nouvelle a surpris plus d'un, car notre confrère disparu était un grand sportif et a même été international en volley-ball. Il commencera à tâter de la plume à la fin des années 1980 sur les colonnes du quotidien Horizons, pour passer par la suite à El Acil où il occupera le poste de directeur de la publication. Il rejoindra ensuite le Quotidien d'Oran, tout en collaborant à Liberté ces derniers mois. Son célèbre « Tu as lu mon papier » sonne encore à nos oreilles. Car le journalisme, il l'avait dans le sang et ne se lassait jamais de sa mission d'informer. Il y a quelques mois, il laissait tomber son poste de responsabilité au Quotidien d'Oran pour se consacrer, confiait-il à quelques intimes de la profession, à la création d'un journal régional à Constantine. Un rêve qu'il caressait depuis plus de dix ans et qui, hélas, ne verra jamais le jour. On ne lira plus M. S. B., mais, en l'accompagnant à sa dernière demeure, tous ses confrères lui avaient d'emblée réservé une place au panthéon de leur cœur, là où se trouve déjà une bonne dizaine de nos confrères partis trop tôt.