« Il y a un groupe de prédateurs qui s'est constitué autour de l'Enna. Etant au parfum de leurs agissements (emplois fictifs, véhicules détournés), ils ont tout fait pour m'empêcher d'être élu à la tête de la section syndicale qui pouvait me permettre d'avoir un droit de regard sur la gestion de l'Enna. Encouragé par ses soutiens, le DG m'a suspendu de mon poste de secrétaire général du Snesea (un des trois syndicats de l'Enna). Il fallait lutter contre ce coup de force. Malgré mes sollicitations, le ministère des Transports n'a pas branché. On m'invente même une affaire d'agression, sans témoin pour me jeter au cachot pendant 17 jours (…) Je suis convaincu que le DG intérimaire de l'époque avait une mission : dilapider et se servir. Il y a mille preuves. Il suffit que la justice fasse son travail et que le ministère prenne ses responsabilités (…) Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et voilà comment on récompense ses enfants après 40 ans de loyaux services. »