Depuis le dernier séisme de mai 2003, des centaines d'immeubles font l'objet de restauration et les locataires restent impuissants devant la valse des entrepreneurs dont certains abandonnent le chantier dès qu'ils perçoivent la première tranche du marché. C'est le cas des locataires d'un groupe d'immeubles du quartier La Vigie (Raïs Hamidou) sis à la rue Saïd Touafdit. Les familles qui occupent depuis plus d'une année un réduit chez leurs parents prennent leur mal en patience et attendent, disent-elles, l'achèvement des travaux de réfection et la réception, donc, de leur logement.