Réceptionnés en 2004, les 72 logements participatifs (cité Laghirou) sont encore englués à des problèmes multiples qui n'ont toujours pas trouvé bon entendeur du côté des responsables locaux. Ses habitants ont adressé à ces derniers des dizaines de doléances, dans lesquelles ils dénoncent l'absence de l'éclairage public, la prolifération des animaux errants, notamment les chiens et les vaches, ainsi que l'insalubrité des lieux. L'absence d'un mur de soutènement pour prévenir les affaissements et l'érosion du sol est l'une des anomalies signalées par les habitants de cette cité depuis son attribution. De visu, nous avons également constaté la présence de 9 baraques en phase d'être transformées en constructions. Questionné à ce sujet, les représentants du comité de quartier préciseront que ce bidonville sert de transit pour les demandeurs de logements sociaux et que deux baraques servent de lieux de rencontres pour les adeptes de Bacchus. Il ajoutera ceci : « Nous avons déjà alerté les services communaux lors d'une réunion tenue en date du 31/01/2008, ensuite nous avons sollicité l'intervention du service technique et celui de l'aménagement urbain sans jamais provoquer une décision ferme de leur part. Pis encore, ce bidonville naissant, en phase d'être, comme vous devez le constater, transformé en quartier illicite, a été raccordé au gaz et à l'électricité ». Quelques propriétaires de baraques, relogés dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, louent encore ces logis de fortune à leurs amis et proches parents. Dans cette même cité, un autre citoyen a carrément clôturé un espace vert qu'il a transformé en propriété privée, au vu et au su de tout le monde. Il y a planté de la pomme de terre. S'agissant de leur rapport avec l'OPGI, les mêmes habitants reprochent à cette dernière des lenteurs inexplicables dans la remise des actes de propriété. Pour résumer la situation, un habitant dira : « La cité des 72 logements ne compte pas de personnes opulentes et bien introduites. C'est peut-être notre tort ».