Des correcteurs et correctrices du bac au centre Bouâmama, au Golf, sont tombés malades à cause des conditions pénibles dans lesquelles ils assurent leur tâche. La correction de l'examen du bac ne semble pas se dérouler dans des conditions idéales. C'est du moins le cas du centre de correction du lycée Bouâmama (ex-Descartes) situé au Golf (Alger). Hier, les correcteurs et correctrices du centre ont dû recourir à la protestation en boycottant les repas chiches qui leur ont été servis à 13h. « La qualité des repas et leur quantité sont tout bonnement lamentables », atteste une correctrice, dépitée. Pour illustrer ses dires, elle avoue que la viande préparée dans ces repas est une viande congelée. Ainsi, au fil des jours, la tâche devient ardue pour ces enseignants et enseignantes qui s'attellent sur un examen national. Le hic ne s'arrête pas au problème de la nourriture. Toutes les conditions de travail au centre Bouâmama sont qualifiées par les correcteurs et correctrices de « pénibles ». Ils déplorent, en effet, l'insalubrité des salles de classe dans lesquelles ils passent la journée à corriger les sujets du bac. Une atmosphère polluée qui ne peut que contrarier le travail de ces derniers qui, dans leur mission, doivent faire appel à la rigueur, à la concentration et à la rectitude. Facultés qui appellent hygiène et une bonne aération. Les sanitaires, ajoutent-ils, sont tout simplement hors usage car détériorés et infects. Résultat : « Beaucoup d'enseignants et enseignantes sont tombés malades depuis le début des corrections au centre Bouâmama », témoigne une correctrice du même centre. Faut-il attendre jusqu'à ce que ces enseignants et enseignantes sèchent la correction pour que le responsable du centre mette un terme à ce drame.