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L'UPM a-t-elle un avenir ?
Trois acteurs s'expriment
Publié dans El Watan le 07 - 07 - 2008

Jacques Huntinguer, ambassadeur européen, membre de la présidence française de l'UE
« Ecoutez, il va y avoir une concrétisation dans 8 jours. Le 13 juillet vont se réunir à Paris 44 Etats, pratiquement tous au niveau de leurs chefs, qui vont décider ensemble de créer cette union pour la Méditerranée à partir des acquis du processus de Barcelone. Une nouvelle dimension va être créée, une volonté politique va être exprimée par tous ; il va y avoir un nouveau mode de fonctionnement des institutions euroméditerranéennes et la décision prise de lancer certains grands projets qui réunissent le consensus de tous concernant le sauvetage de la mer Méditerranée, la sécurité civile, le transport, les infrastructures, l'eau, le développement des échanges universitaires. Voilà, c'est un point de départ, l'avenir s'inscrira après le 13 juillet dans la mise en œuvre des décisions arrêtées par les chefs d'Etat qui, après deux ans, se retrouveront dans un nouveau sommet pour faire le bilan des deux premières années de l'UPM. La différence fondamentale avec le processus de Barcelone, c'est qu'il va y avoir l'expression de volonté politique collective. Pas une volonté européenne, mais une volonté de l'ensemble des acteurs du Nord et du Sud qui, ensemble, à des droits égaux, d'une façon souveraine et collective, vont exprimer cette volonté pour bâtir un nouveau projet pour la Méditerranée entre eux. »
Abdelmaksoud Rachedi, président de la plateforme
« Pour me prononcer, je dois avoir le document final que je n'ai pas reçu, mais je vous promets que la plateforme va réagir à deux moments forts. D'abord, tout de suite après la réunion du 13 juillet, à l'occasion de la réunion du conseil d'administration de la plateforme et, ensuite, pendant le forum civil. Ce que je peux dire aujourd'hui, c'est qu'à part avoir relancé le débat sur la Méditerranée en général, ce qui est positif, et d'après le premier document que j'ai pu avoir, j'ai remarqué le manque d'intérêt pour les sujets qui fâchent et pour moi en tant qu'acteur associatif, les questions de la paix, la démocratie le respect des droits de l'homme, la liberté de circulation ou encore l'égalité des chances, jouent un rôle très important dans l'évolution des sociétés et leur démocratisation pour permettre aux nouvelles générations d'avoir confiance en l'avenir et vivre dans une région où il y aura paix, stabilité, démocratie, développement et participation politique. »
Ivan Martin, universitaire, spécialiste des questions Euromed
« J'ai de forts doutes pour plusieurs raisons. La première est que les projets qu'on a proposés jusqu'à maintenant ne forment pas vraiment un ensemble cohérent qui donne réponse aux défaillances du processus de Barcelone, ça ne sert pas non plus à faire face aux grands défis et également identifier les besoins du bassin méditerranéen en termes d'emploi, de fracture économique, sociale et culturelle, en termes environnemental et de conflits. D'ailleurs, ils sont rares les projets en eux-mêmes. Il n'y a pas de financements clairs, l'Union européenne a clarifié qu'il n'y aura pas de mobilisation de ressources additionnelles, alors on ne comprend pas très bien d'où les ressources vont-elles venir pour financer cela. Du point de vue institutionnel, on crée un nouveau secrétariat qui n'a pas un statut clair et défini. D'un côté, on parle d'autonomie juridique. En même temps, on dit qu'il va être intégré seulement par les fonctionnaires des Etats membres, alors il y a une contradiction entre les deux choses et finalement on renonce dans le cadre de l'union pour la Méditerranée au caractère politique du processus de Barcelone, dans le sens où on évacue toutes les questions liées à la démocratie, aux droits de l'homme et même aux aspects culturels pour se concentrer sur les questions purement économiques, très souvent éloignées des intérêts des citoyens des deux rives et avec une approche plutôt technocratique focalisée sur le listing des projets. »


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