Plus de la moitié des 67 km2 représentant la superficie de cette pauvre commune est composée de montagnes et de forêts et attendent des visiteurs et des touristes. Sidi El Fodhil, El Kalaâ, Sidi Salem… sont autant d'endroits caractérisés par la beauté du site et les paysages féériques, la richesse de la flore ainsi que par le calme et l'air pur qui sont indispensables à la villégiature et au tourisme. Le dynamisme touristique à Bouarfa peut être aussi concrétisé après la réouverture de la route reliant cette commune aux hauteurs de Chréa via Sidi Salem. D'anciens utilisateurs de ce chemin routier long de 22 km disent qu'il est moins sinueux et contraignant par rapport à la RN37, reliant Blida à Chréa connu pour être un axe « labyrinthique ». « Avec la réouverture de cette route et le développement du tourisme à Bouarfa, des familles de notre commune, dont la plupart appartiennent à la couche défavorisée, peuvent se lancer à titre d'exemple dans l'artisanat et dans les produits du terroir pour subvenir à leurs besoins », nous dira Benazout Mahmoud, P/APC de Bouarfa, et ajoutera que cette commune souffre énormément des affres du chômage. Notre interlocuteur espère aussi que les hauteurs en question abriteront un jour des centres de repos destinés aux équipes sportives, car tout est favorable pour que les éléments de ces dernières retrouvent la forme. Toutefois, cela reste tributaire de la volonté des autorités locales quant au développement touristique à Bouarfa. A une certaine période, c'était le motif de la situation sécuritaire qui freinait cette volonté alors qu'aujourd'hui, il faut « remplir » et « investir » dans la nature afin d'y éliminer « le mauvais sort » et contribuer à l'essor de l'économie locale. D'ailleurs, et lors d'une déclaration, Ouadhah Hocine, wali de Blida, avait insisté sur la nécessité de repeupler et d'aller vers la nature car cette dernière a horreur du vide. « Une philosophie » et surtout un programme qui attend sa concrétisation sur le terrain…