Le réalisateur, Lahbib Foughali, a produit récemment un documentaire d'une vingtaine de minutes sur la wilaya de M'sila intitulé El Hodna la beauté au naturel. La production exécutive est assurée par la boîte de communication Zerada Procom, dont il est propriétaire. Le documentaire est réalisé dans les versions arabe, française et anglaise, et cela, au profit de la direciton du tourisme de la wilaya de M'sila. Il met en lumière les potentialités économiques et touristiques et le patrimoine archéologique, historique et écologique de ladite wilaya. Ainsi pour schématiser, à travers ce documentaire on découvre la mémoire de la wilaya de M'sila, laquelle faisait partie du royaume de Massinissa. Comme elle a été à une certaine période la capitale des Hammadites. Mémoire matérialisée par de nombreux vestiges historiques qui datent de l'ère romaine à l'exemple des tombeaux mégalithiques à Hammam Delaâ, une mosaïque représentant une scène de chasse à Sidi Yahia et la ville ensevelie d'El Gahra. La wilaya regorge aussi de sites archéologiques et de gisements de gravures rupestres, notamment, du gisement d'Es Sakhar sur la route de Ben S'rour à Oued Chaïr.Classée patrimoine mondial en 1980 par l'Unesco, la Kalaâ des Beni Hammad est située à 35 km au nord-est de M'sila, capitale du Hodna. Elle constitue, de par son emplacement, une curiosité architecturale : d'un côté, les pentes larges où s'étageait la ville et de l'autre un pic de 300 m dominant une profonde méandre d'un oued. Pour conserver et perpétuer cette mémoire, la wilaya dispose de trois musées. Il s'agit du musée archéologique de la Kalaâ Beni Hammad, situé près du site archélogique de la citadelle, il abrite les objets découverts lors des fouilles menées en 1974 par Rachid Bourouiba et Lucien Golvin. Le musée du Hodna, au chef-lieu de la commune de M'sila, compte de son côté plusieurs collections riches et variées. On y retouve au volet géologique, des fossiles. La collection préhistorique compte des éléments relatant les périodes paléolitiques et néolithiques. Les époques romaine et byzantine sont représentées à travers des indices d'architecture, des jarres, des pichets, des lampes à huile, des pièces de monnaie et du mobilier funéraire. La période médiévale est ressuscitée par le biais d'objets du site de l'ancienne Mohammadia Fatimide, comprenant des tessons de céramique, pots de verrier, fragements de stuc sculptés. La période contemporaine se compose de manuscrits, ustensiles de cuisine traditionnels, d'armes blanches et à feu. Enfin, le musée national Nasreddine Etienne Dinet à Bou Saâda a rapatrié récemment onze tableaux de ce peintre. En 1905, ce dernier s'était installé dans une modeste maison à Bou Saâda, où il y passait huit à dix mois par an. Elle fait partie aujourd'hui du musée qui porte son nom. En résumé, côté patrimoine naturel et touristique, il est à relever le chott El Hodna, un vaste lac qui s'étend sur 100 km de longueur et 80 km de largeur. Il est alimenté par au moins vingt-deux cours d'eau et de sources d'eau douce.Autre richesse la réserve naturelle de Mergueb. Elle couvre une superficie de 12 500 ha et constitue un des rares lieux à l'échelle mondial où vit encore la gazelle de montagne. D'autres espèces animales y trouvent gîte comme le hérisson d'Algérie, le hérisson du désert, le lynx et l'hyène rayé. Il y est recensé, en parallèle, 83 espèces d'oiseau.