Cette initiative, une première au niveau national et même à l'échelle arabe, sera généralisée à travers différentes régions du pays, afin d'éviter les récidives. Le premier siège, abritant les services extérieurs de l'administration pénitentiaire au niveau national, vient d'ouvrir ses portes à Blida. Inauguré par Tayeb Belaïz, ministre de la Justice et garde des Sceaux, cette administration, située au niveau de l'ex-direction locale du transport, vise à recevoir les détenus sortants pour les prendre en charge sur tous les plans. Des psychologues, des assistantes sociales, des éducateurs… seront à l'écoute des doléances de ceux qui ont purgé leur peine, tout en les aidant pour qu'ils soient bien insérés dans la société ou le monde du travail. Cela peut aussi concerner les autres personnes qui sont toujours emprisonnées à la recherche d'orientation ou voulant exprimer des doléances. Cette initiative, une première au niveau national et même à l'échelle arabe, nous dit-on, sera généralisée à travers différentes régions du pays dans les prochains mois, afin d'éviter les cas de récidive. Dans ce sens, plusieurs prisonniers, qui avaient purgé leur peine se sont retrouvés, de nouveau face à la drogue et autres fléaux sociaux à cause du « vide » et d'une absence flagrante d'une prise en charge. Poursuivre une formation ou trouver un emploi, à titre d'exemple, demeurent la meilleure solution pour un ex-détenu pour qu'il puisse s'éloigner du « récidivisme ». Sinon, quelle serait donc l'utilité d'une prison si elle continue de « former » des récidivistes. Par ailleurs, la wilaya de Blida a connu dernièrement le réaménagement de sa cour de justice ainsi qu'une opération de réhabilitation et d'extension touchant le tribunal du chef-lieu. La même wilaya bénéficiera dans deux années d'un nouveau centre pénitentiaire d'une capacité de 1000 lits, dont 200 places seront réservées aux mineurs et aux femmes. Il comportera un terrain de sport, une salle pour l'enseignement ainsi que des ateliers de formation au profit des prisonniers, afin que le détenu soit le citoyen « exemplaire » de demain. La construction du siège de la chambre nationale des huissiers de justice est aussi programmée à Blida, laquelle aura pour mission de dispenser des sessions de formation continue au profit de ce corps.