Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques est convaincu qu'« aucun pays au monde ne peut satisfaire sa demande à partir de la pêche maritime » et qu'il est indispensable de s'intéresser à l'aquaculture. De fait, l'option du developpement de l'aquaculture prend une place de choix dans le programme du secteur et amorce un début de concrétisation. Les potentialités acquacoles de la wilaya de Béjaïa sont avérées. Six sites ont été identifiés pour accueillir des projets en aquaculture, ils sont localisés notamment sur la côte ouest, à la plage de Beni Ksila, l'embouchure de Tighremt et à Oued Dass. Pour les pouvoirs publics, la mise en route de ces projets suppose la réalisation, au préalable, d'études d'impact sur l'environnement pour écarter tout risque de pollution. « Il faut prendre cela avec précaution et faire des études d'impact sur l'environnement. Nous avons réalisé une étude par un bureau d'études allemand en 2003 et 2004 qui a identifié les sites qui sont propices pour l'aquaculture et là nous demandons encore des études d'impact sur l'environnement », avait déclaré le ministre. Actuellement, les potentialités aquacoles de Béjaïa se résument à 10 sites de mer, 4 embouchures d'oued et deux barrages.