Un jeune artisan-forgeron de la région de Bouzeguène vient de lancer un appel à l'égard des pouvoirs publics pour la revalorisation de cette activité artisanale très ancrée dans les traditions de la Kabylie profonde. Evoquant sa propre expérience dans ce domaine, cet artisan regrette qu'il n'ait aucune possibilité de bénéficier des financements prévus dans le cadre des divers dispositifs de soutien à l'emploi de jeunes, que ce soit l'Ansej, la Cnac ou l'Angem. « L'activité du forgeron ne figure malheureusement pas dans la nomenclature des métiers financés par ces dispositifs », a-t-il déclaré. Pour mieux promouvoir son activité, cet artisan affirme avoir mené sans cesse des démarches auprès des autorités concernées au niveau de la wilaya (chambre de l'artisanat, direction de la PME/PMI), et même auprès du ministère de la PME/PMI. « Tout ce que j'ai pu arracher comme avantage se limite à l'exonération fiscale », dira-t-il.