Déclarés innocents par la justice irakienne. Les américains les considèrent coupables jusqu'à preuve de leur innocence. Des agents du FBI ont essayé de nous faire avouer que nous étions des émissaires de Droudkal à Zarkaoui. « Ennahar » a réussi à avoir une copie de la lettre transmise par les détenus algériens au Kurdistan Irak aux différentes organisations des droits de l'homme arabes, internationales et organisations algériennes des droits de l'homme. Selon des sources sures, cette missive a été transmise par un détenu libyen récemment libéré d'une prison du Kurdistan. Ce dernier la ramener, suite à la demande des prisonniers algériens La lettre, dont « Ennahar » détient une copie, comprend des informations suffisantes pour déterminer le lieu exact de détention de ces prisonniers. Il y est clairement indiqué que les prisonniers algériens se trouvent dans une prison dans la région du Kurdistan –Irak – connue sous le nom de « Soussa ». La lettre a été rédigée par un jeune détenu algérien nommé (B. D, 26 ans) et contient des informations importantes. Ce denier a mis sa vie en danger en l'écrivant. Il raconte que si jamais la lettre tombait entre les mains des gardiens de prison, il risquerait la mort à cause du contenu qui relate ce que ces prisonniers algériens endurent comme tortures. B. D. raconte qu'il fut arrêté sur les terres syriennes en compagnie d'autres algériens par des inconnus qui les livrèrent aux forces américaines. Ces dernières les transférèrent dans un centre de détention à Mousol où ils subirent les pires tortures physiques et psychologiques par des agents du Bureau Fédéral des Investigations FBI. Le FBI voulait coûte que coûte leur retirer l'aveu de leur appartenance aux groupes terroristes de Droudkal, alias « Abou Mosaâb Abdelwadoud », émir d'« El Qaïda au Maghreb islamique» et qu'ils ont été envoyés par celui-ci à l'organisation d'El Qaïda en Irak et son émir « Abou Mosaâd El Zarkaoui », éliminé par les forces américains en 2005. Dans leurs lettres, les détenus algériens parlent des méthodes de tortures qu'ils subissent. Ce sont des tortures atroces, inimaginables, qui dépassent tout entendement. Beaucoup d'algériens ont succombés à leurs tortures après que les signes de maladies étranges sont apparus sur eux. Ils furent enterrés dans un cimetière près du centre de détention. Le rédacteur de la lettre lance un appel de détresse « nous vous supplions par Dieu de ne pas nous oublier si vous recevez cette lettre ». L'appel est lancé aux autorités politiques. « A vous, les responsables, nous vous supplions au nom d'Allah, au nom de la Miséricorde, au nom de la Nation qui nous unie, aidez nous auprès des autorités irakiennes, sauvez nous de la torture et des expériences qu'on pratique sur nous comme on le fait sur les rats. Nous sommes innocents, notre seul tort est d'être algériens, cette nationalité qui est devenue synonyme de terrorisme »