Selon des sources confirmées, plus de deux cent personnes, arrêtées lors des manifestations contre la guerre à Ghaza, organisées en date du 09 janvier passé en solidarité avec le peuple palestinien qui avait subit une agression féroce de la part du sionisme juif, sont en majorité en détention provisoire, d'autres sont sous contrôle judiciaire et doivent se présenter chaque semaine au tribunal, jusqu'au jour du procès. Et selon des sources sures à Ennahar, les jeunes qui se trouvent en détention provisoire, qui furent arrêtés après que la manifestation ait été déviée de son objectif pacifique en se transformant en guerre entre citoyens et éléments de sécurité, lorsque nombre d'entre eux avaient tenté d'envahir l'ambassade des Etats-Unis. Les détenus ont observé une grève de la faim pendant des jours afin de faire parvenir leurs revendications aux autorités mais en vain. Selon les mêmes sources, il y aurait parmi les détenus des personnes innocentes qui n'avaient commis aucun délit et qui se trouvent actuellement au centre pénitencier de ‘Serkadji' dans la capitale. Ces dernières seraient victimes des opportunistes qui se seraient introduit parmi les manifestants pour ensuite créer le désordre. Beaucoup souffrent de problèmes de santé, essentiellement ceux qui avaient reçus des coups lors des affrontements avec les forces de l'ordre. Les mis en cause ont été entendus une seule fois par le juge d'instruction alors qu'ils n'ont pas encore été transférés devant le tribunal jusqu'à l'heure actuelle. Ennahar a déjà reçue des appels téléphoniques de la part des familles des personnes arrêtées, qui dénonçaient l'état dans lequel se trouvent leurs enfants depuis plus de trois mois sans jugement. Ces dernières lancent un appel au président de la république afi qu'il interviennent dans l'affaire avant les élections présidentielles qui seront organisées le 09 avril prochain, dans le but de permettre à leurs enfants d'accomplir leur devoir de voter. Par ailleurs, les sources d'Ennahar ont déclarés que les jeunes qui ont été arrêtés puis relâchés, ont été mis sous contrôle judiciaire et sont tenus de se présenter au le tribunal pour signer un PV une fois par semaine, jusqu'au jour du procès qui ne se tiendra qu'après les élections présidentielles puisque les tribunaux et les cours ont suspendues leur sessions judiciaires jusqu'à la fin des élections présidentielles. A noter que les manifestations pacifiques organisées après la prière du vendredi à Alger, après autorisation du gouvernement, le neuf janvier dernier, ont été déviées de leur objectif initial. Ces dernières ont été transformées en violents affrontements entre les citoyens et les forces de l'ordre par des énergumènes qui se sont infiltrés parmi les manifestants, profitant de cette opportunité pour commettre des vols et des agressions.