Le reporter de la chaîne iraquienne « El Baghdadia », Abdelhamid Salah, dans une communication téléphonique avec « Ennahar », a catégoriquement démenti les informations selon lesquelles Montadhar Ezzaïdi aurait demandé pardon au gouvernement iraquien pour ce qu'il avait fait. La déclaration faite par le conseiller d'El Maliki serait, selon lui, erronée, ayant pour but de diminuer les conséquences du geste qui ont drainés une foule de soutien et de solidarité avec le journaliste à travers le monde arabe. L'enquêteur a poussé l'investigation jusqu'à aller sur les lieux de détention du journaliste. Ce dernier sera transféré devant la justice pour délit d'agression sur un président étranger et son humiliation, conformément à l'article 111 du code pénal de 1969. A noter que le conseil des parlementaires jordanien a observé une minute de silence en solidarité avec le journaliste Montadhar. Par ailleurs, des familles iraquiennes ont préféré donner le nom de Montadhar à leurs nouveaux nés. La justice américaine ne compte pas poursuivre Montadhar, selon les sources d'Ennahar en rapport avec le dossier.