Alger- Selon des sources d'Ennahar, le juge d'instruction près le tribunal de Boumerdès aurait transféré le dossier de l'affaire de l'émir de « Katibet El Feth » à la cour criminelle près le tribunal de Bir Mourad Raïs. L'émir de Katibet El Feth, en l'occurrence « Yahia Abou Kheithama » alias Bentitraoui Omar, tué par les services de sécurité en compagnie de neuf terroristes qui activaient au niveau de Bachdjarah et Oued Ouchayeh. Les mis en cause, accusés de terrorisme, d'adhésion à groupes terroristes armés, apologie du terrorisme et actes terroristes, seront jugés lors de la session criminelle prévue au mois de septembre prochain. Les éléments du groupe terroriste qui activaient sous le commandement de Abou Kheithama, préparaient des opérations suicide à l'approche des élections d'avril 2009. Selon nos sources, les services de sécurité ont réussi à mettre en échec les activités du groupe terroriste immédiatement après l'élimination de leur émir Ben Titraoui en date du 04 février 2009. Ce groupe formait l'une des plus importantes organisations terroristes dont les éléments étaient les premiers à avoir rejoint les rangs des groupes armés du GSPC au début des années quatre-vingt dix. Ses activités se sont étendues sur l'ensemble des hauteurs de Tidjelabine et Ténéa dans la wilaya de Boumerdès. La planification des attentats terroristes se faisaient dans une librairie à Bachdjarah Dans ce cadre, nos sources précisent que les éléments des groupes terroristes activaient et préparaient les attaques terroristes à partir d'une librairie d'à peine 12 M⊃2;, appartenant à un terroriste, sise près de la mosquée Errahma dans le quartier de Bachdjarah. Selon les investigations, les membres qui fréquentaient cette librairie s'y rencontraient après la prière de l'Asr (après midi) afin de concevoir les plans des attentats pendant la période des élections présidentielles et ce, en incitant les gens à les boycotter par différents moyens y compris les CD contenant les attentats terroristes contre différents services de sécurité. Les investigations menée par les services de sécurité, suite à des informations reçues sur les activités des groupes terroristes, six CD ont été trouvés ainsi qu'un grand nombre de communiqués, écrits subversifs et fetwas signés par le numéro deux du Fis dissous, Ali Belhadj. Le frère de ce dernier, « Abdelhamid B. » était chargé de leurs distributions sur les éléments terroristes. Les puces de téléphones trouvées sur Abou Kheithama ont démasquées les membres du réseau D'autres part, selon nos sources, et après l'élimination de l'émir de Katibet El Feth, Ben Titraoui Omar, alias Abou Kheithama au mois de janvier dernier dans un accrochage armés avec les forces de sécurité dans un restaurant aux environs de Boumerdès, après que ce dernier ait refusé de se rendre, les éléments des forces de sécurité ont trouvé sur lui des puces de téléphones portables sur lesquelles étaient enregistrés les appels et les contacts qu'il entretenait avec un autres terroriste. Ce dernier s'était avéré être un dangereux terroriste que Ben Titraoui chargeait de missions importantes telles que le recrutement en compagnie d'un deuxième terroriste répondant au nom de « El Hor Amar ». Les investigations ont aussi abouties que Ben Titraoui était en contact permanent avec lui par l'intermédiaire du terroriste recherché Sekkat Azeddine », alias Azeddine El Merrouki » qui faisait parti du réseau et qui avait rejoint par la suite les rangs des groupes terroristes armés en 2009. Celui-ci, dès qu'il avait appris la mort de l'émir Abou Kheithama, aurait cessé d'utiliser sa puce téléphonique. Les services de sécurité ont pu arrêter tous les membres du réseau criminelle après que l'un des terroristes, en l'occurrence « T. Mouloud » avait activé la même puce, dix jours après la mort de Ben Titraoui. La puce téléphonique a permis aux services de sécurité d'arrêter le reste des terroristes. Un ancien fonctionnaire à la mutualité de la police, un autre à la Société nationale des lièges et bois (SNLB) membres du réseau terroristes Parmi les éléments terroristes qui seront jugés lors de la prochaines session criminelle par le tribunal de Boumerdès, dont l'âge varie entre 30 et 40 ans, pour les neuf mis en cause et entre 20 et 60 ans pour les autres, issus en grande partie de Bachdjarah, Oued Ouchayeh et Zeghara. Parmi ses terroristes figure un ancien fonctionnaire à la mutualité de la sûreté nationale sise près du palais du peuple ainsi qu'un ancien fonctionnaire à la société nationale des lièges et bois (SNLB) à Hussein Dey et d'autres repris de justices et des commerçants. Les terroristes arrêtés ont tous reconnus les faits qui leurs étaient reprochés.