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«La gestion de l'Etat n'est pas une blague...»
Le candidat Ali Benflis débute sa campagne à l'Ouest
Publié dans El Watan le 24 - 03 - 2014

Le candidat indépendant Ali Benflis a entamé, hier, sa campagne électorale à Mascara, au pays du fondateur de l'Etat algérien : l'Emir Abdelkader.
Accompagné des responsables des partis politiques qui soutiennent sa candidature, Noureddine Bahbouh, Naïma Salhi, Tahar Benbaïbeche, Abdeslam Ali-Rachedi, l'ancien président de l'APN, Karim Younès, le candidat a prononcé son discours, en fin de matinée, à la salle omnisports de la ville. Devant une assistance d'environ 2000 personnes, Ali Benflis a privilégié la pédagogie, en expliquant en détail son projet de renouveau national. Il parle d'une révision constitutionnelle s'il est élu le 17 avril prochain. «Une Constitution consensuelle» qui va être, selon lui, le produit «d'un large débat en associant tous les acteurs politiques, avant de la soumettre à l'approbation du peuple par voie référendaire». «Celui qui s'adresse à vous aujourd'hui n'a pas l'intention de s'éterniser et faire plusieurs mandats. Notre souhait, notre aspiration, c'est la construction de notre pays», affirme M. Benflis.
«Quand Ali Benouari, dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel, est venu, il n'a pas demandé une contrepartie ou quoi que ce soit, mais a exprimé son vœu et sa passion de construire ensemble l'Algérie», indique le candidat qui mettra aussi l'accent sur l'indépendance de la justice. «C'est fini la justice de la nuit et la justice des coups de fil. Dans mon projet, a-t-il expliqué, le juge n'obéira qu'à sa conscience et à l'éthique de sa profession.» Aujourd'hui, dénonce Ali Benflis, «le juge est sous le joug de l'Exécutif. Il faut le libérer. Je vais libérer la justice».
Le candidat promet aussi «un vrai Parlement, représentatif, issu de la seule volonté populaire». Le chef du gouvernement, préconise-t-il encore, «sera l'émanation de la majorité, il sera obligé de rendre compte périodiquement aux parlementaires qui peuvent le contrôler, le censurer le cas échéant». «Les élus du peuple, issus d'élections libres, légitimes, auront le droit de mettre en place des commissions d'enquête», insiste le candidat, pour que «le Parlement n'ait pas à recevoir des ordres de la Présidence». Ali Benflis, vivement acclamé par la foule, prône le retour de la souveraineté populaire.
Le candidat parle «de la fragilisation des institutions, de la décadence et de l'avilissement». «On ne gouverne pas un peuple aussi grand et valeureux, qui a donné l'Emir Abdelkader, Mustapha Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Abane Ramdane et Krim Belkacem, par l'insulte.» «La gestion de l'Etat, ce n'est pas une blague», tonne Ali Benflis. «Il y a deux choses que je répugne, tempête l'ancien chef de gouvernement, le mépris et l'aplaventrisme.» «Je suis un rassembleur», souligne le candidat à la présidentielle, en précisant, dès le départ, qu'il a demandé à son équipe de «faire une campagne propre sans porter atteinte à l'honneur des personnes». S'attardant sur la société des libertés qu'il propose, M. Benflis affirme que «les partis politiques sont des institutions, le pluralisme syndical doit être effectif. L'Exécutif n'a pas à s'ingérer dans leurs affaires».
L'ancien Premier ministre et candidat à l'élection présidentielle du 17 avril promet «un gouvernement d'union nationale». «Même ceux qui ne sont pas d'accord avec nous aujourd'hui auront leur place», indique l'orateur devant une assistance scandant «Djazaïr hora dimocratia» (Algérie libre et démocratique). Sur le plan économique, il propose, pour sortir de la dépendance de la rente pétrolière, «une économie alternative basée sur l'industrie, l'agriculture et le tourisme». La santé n'est pas en reste. Il qualifie nos hôpitaux de mouroirs.
Avouant qu'il s'engage dans cette élection décisive pour l'avenir du pays en étant conscient des inquiétudes qui l'entourent, Ali Benflis, qui dénonce «le fait que le gouvernement s'est transformé en comité de soutien, – «c'est une honte», dit-il –, appelle les Algériens «à préserver leurs voix». «On n'acceptera pas la fraude, on va lutter contre ; on va la combattre», martèle le candidat qui demande aux citoyens d'être vigilants. Après son discours à Mascara, M. Benflis s'est dirigé à Ghriss, ville située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, pour se recueillir sur les lieux de la Moubayaa de l'Emir Abdelkader, où est édifiée une stèle à la gloire de cet événement. Le lieu s'appelle Chadjarat Dardara. Il a rallié Aïn Témouchent en fin d'après-midi où il devait animer un autre meeting populaire.


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