Ils chatouillent les fidèles quand ils sont en pleine prière. Ils rient, ils crient et ils pleurent dans les mosquées. Cheikh Chibane à Ennahar: « les enfants ne doivent pas être emmenés aux mosquées. Il est préférable pour les femmes de faire leur prière à la maison plutôt que d'être obligées d'emmener leurs enfants avec elles à la mosquée. Au premier jour du Ramadan, les mosquées connaissent une très grande affluence de la part des fidèles pour la prière du « Tarawih ». Toutes les mosquées sont remplies d'hommes et de femmes retrouvant l'ambiance ramadanesque d'antan. Des milliers d'algériennes et d'algériens quittent leurs maisons après le « F'tour » pour se diriger en groupes vers les mosquées. Des familles entières vont effectuer la prière de Tarawih, juste après la prière de l'Icha (prière du soir). Depuis l'annonce du début du Ramadan, avant-hier soir, les discussions sur la prière du Tarawih commencent. Certains sont d'accord pour les entamer la vielle alors que d'autres pensent qu'il fallait les commencer le lendemain. Chacun choisi la mosquée où il compte prier les Tarawih, selon des critères particulières. Prière du Tarawih et sorties nocturnes des femmes Les rues des grandes villes ont été envahies le soir, juste après l'appel à la prière de l'Icha. A l'entrée des mosquées, les gens se bousculent pour assurer une place. Les femmes aussi quittent la maison pour effectuer les Tarawih, souvent accompagnées de leurs enfants. Les cris des enfants se mêlent aux brouhahas des adultes. A l'intérieur des mosquées, les crient des enfants continuent malgré le silence. Ces derniers jouent, crient et pleurent, pendant que l'Imam essaye tant bien que mal de faire sa causerie. Pire, ces crient et pleurent se mêlent aussi à la récitation du Coran par l'Imam, créant la déconcentration des fidèles qui sont sensés écouter et méditer dans le silence le plus absolu. L'Islam autorise à la femme d'effectuer la prière à la maison. Malgré cela, beaucoup d'entre elles préfèrent aller prier à la mosquée en emmenant avec elles leurs enfants en bas âge. Chamseddine : Emmener des enfants turbulents dans la mosquée est contraire aux lois de la Charia. Selon Chamseddine, emmener des enfants turbulents à la mosquée cause beaucoup de désagréments aux fidèles qui n'arrivent plus à se concentrer. Ce dernier raconte une histoire dans ce sens : Une femme emmène avec elle son fils à la mosquée. Pendant la prière, l'enfant commença à jouer avec des objets apparentant aux fidèles. Il déversa les sacs de certaines d'entre elles, causant un grave préjudice à ces dernières. La maman de l'enfant est responsable des actes innocents de son enfant. Les enfants dérangent énormément les fidèles qui n'arrivent pas à se concentrer dans leurs prières. Beaucoup de pères aussi emmènent avec eux leurs progénitures, non pas pour leur apprendre la prière, mais plutôt pour que leurs mères puissent se consacrer aux activités ménagères.
