Alger- Le ministre de la poste et des technologies de communication, Hamid Bessalah, a donné ordre à Algérie télécom l'interruption la fourniture d'accès à Internet aux établissements d'enseignement et de la formation à distance EEPAD. La décision est entrée en vigueur depuis trois jours, ce qui va pousser le plus grand fournisseur des services d'accès à Internet en Algérie vers la faillite. Selon des sources crédibles d'Ennahar, le ministre de la poste et des technologies de communication, Monsieur Hamid Bessalah aurait pris la décision de mettre fin au service Internet au profit de l'établissement d'enseignement à distance (EEPAD) suite au non payement par ce dernier de ses dettes antérieures malgré le contrat liant les deux parties publique et privée. C'est la deuxième fois que le ministère décide de rompre le contrat d'accès au réseau Internet à l'établissement EEPAD depuis le mois de mai passé pour cause de non payement de redevances estimées à Un Milliard six cent million. Au mois de juin, Algérie télécom avait rétablis la connexion Internet pour EEPAD par ordre du ministre lui-même, justifiant alors cela par les besoins des clients estimés à 40.000 abonnés à Internet. A noter que plusieurs sociétés publiques et privées sont des clients de l'établissement EEPAD. Cette décision du ministère de la poste et des technologies de communication, selon des informations reçues par Ennahar, prendra en otage la destinée de pas moins de 500 fonctionnaires employés par l'établissement EEPAD depuis son début d'activité et ce, malgré que les dettes soit infimes en comparaison aux dettes des institutions officielles et des citoyens estimées en milliards. Par ailleurs, le gouvernement œuvre, dans le but de facilité l'intégration des jeunes dans le monde du travail et aussi facilité l'accès aux financements par les banques. Par ailleurs, EEPAD n'a pas procédé au règlement de ses dettes à cause de la décision ministérielle de l'ex ministre de la poste et des technologies de communication, Boudjemaâ Hichour, relative à la réduction de 50% des prix de connexion à Internet, qui est considérée comme une entrave au décret exécutif qui définit les modalités d'application des tarifs des opérateurs du réseau public de télécommunication. La décision d'interrompre l'accès à Internet par Algérie télécom et intervenue d'une manière soudaine et sans préavis contrairement à la loi 39/2000 relative aux télécommunications selon laquelle les clients ne peuvent être privés des services Internet quelle que soient les conditions.