Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Tayeb Belaïz, a affirmé jeudi à Alger que les revendications du corps de la Protection civile ont été traitées dans le cadre de la prise en charge de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la Sûreté nationale. Les revendications des fonctionnaires de la Protection civile ainsi que ceux des douanes ont été traitées dans le cadre de la prise en charge de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la Sûreté nationale, a précisé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. A une question sur "la décision des fonctionnaires de la Protection civile d'observer ultérieurement un mouvement de protestation", M. Belaiz a démenti cette information précisant qu'il s'agissait d'"une rumeur colportée par des fonctionnaires révoqués pour fautes graves". Cette rumeur est "totalement infondée", a-t-il asséné. "La grève ou le débrayage dans ces corps chargés d'assurer la sécurité sont interdits en Algérie et même ailleurs", a rappelé M. Belaiz. Pour ce qui est de la création d'un syndicat propre à ces corps, le ministre a dit que "l'idée n'est pas à exclure. Une réflexion pourrait être lancée autour de cette proposition qui sera examinée sous tous ses aspects juridiques et autres". En attendant, le ministre a fait savoir que "le gouvernement a décidé de la mise en place de commissions indépendantes et impartiales qui prendront en charge les promotions et sanctions en assurant des voies de recours et des garanties pour ce qui est du droit de défense ou de consultation du dossier". M. Belaiz a, en outre, rappelé que le gouvernement avait pris en charge toutes les revendications socioprofessionnelles soumises par des agents respectables qui accomplissaient leur mission avec "professionnalisme". "Elles ont été examinées et satisfaites. Tout est rentré dans l'ordre", a-t-il dit. Une mise en œuvre "rapide" de plusieurs mesures d'amélioration relatives à la rémunération, au logement, à l'organisation et aux conditions de travail ainsi qu'à la représentation des agents de la Sûreté nationale, avait été décidée à l'issue d'une réunion interministérielle présidée dimanche à Alger par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, selon un communiqué du cabinet du Premier ministre. "Le même dispositif réglementaire qui permet de couvrir les besoins de fonctionnement des autres corps paramilitaires devra être mis en œuvre dans les mêmes conditions", ajoute le communiqué. (APS)