Alger- La rue algérienne vie au rythme du mécontentement de larges franges de la société dont les revendications, les grèves et les marches font tâche d'huile dans différents secteurs notamment dans les secteurs de la santé et de l'industrie. Les syndicats dans ces deux secteurs ont décidé de porter leurs revendications dans la rue pour protester contre la politique de l'exclusion et contre la cherté de la vie. Des centaines de protestataires ont fermé la route menant à l'entreprise aux instances officielles à l'instar des psychologues qui ont procédés à une marche depuis la direction de la fonction publique sis non loin de la présidence, jusqu'au ministère de la santé, des populations et de la réforme hospitalière pour exprimer leur ras-le-bol contre la politique des deux poids deux mesures menées par le ministère en question. Les travailleurs de la société nationale de véhicules industriels (SNVI) de Rouiba observent toujours un sit-in devant leur entreprise et ce, depuis 8 jours et jusqu'à ce que leur revendications soient prisent en charge, essentiellement les augmentations de salaires. Dans le même contexte, le secteur de la santé nationale connaît lui aussi une paralysie générale après que plusieurs syndicats aient décidé de rentrer dans une grève ouverte jusqu'à ce que les revendications, qu'ils considèrent légitimes, soient entendues. L'amélioration du pouvoir d'achat et la révision des lois régissant le secteur qui, et l'application de ce qui avait été conclu avec le ministère de la santé. Par ailleurs, plusieurs wilayas de l'intérieur du pays ont connus des manifestations populaires qui révèlent la misère dans laquelle vis le citoyen algérien qui n'arrive plus à gagner son pain quotidien. La wilaya de Bouira a vécu sur le rythme de marches de protestation et, pour la première fois, des manifestations ont éclatées contre la hausse des prix du carburant. Les citoyens sont sortis dans la rue en Kabylie, à Djelfa et des troubles à l'ordre public ont eu lieu à annaba.