L'Algérie est devenue un passage obligatoire pour tous les prétendants à la présidence française, à l'instar de François Hollande (2010) et Nicolas Sarkozy (2006), écrit mardi RTL sur son site web. Les candidats à la présidence en France y viennent chercher la Baraka de la communauté franco-algérienne qui demeure l'une de leurs grandes préoccupations à l'élection présidentielle. Selon RTL, "Il existe deux groupes électoraux concernés : l'un avec les familles issues de l'Algérie française ou avec un passé militaire mais aussi un groupe issu de l'immigration post-coloniale". Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, favori des sondages à l'heure actuelle, compte sur cette communauté qu'il veut séduire. "Cette coutume, qui garde un impact important, s'est installé au fil du temps. C'est important pour un président qu'il montre son intérêt à l'Algérie". Il faut dire que 20.000 Français sont recensés au consulat de France à Alger, qu'il existe plus d'1,5 million de binationaux franco-algériens en France et que plusieurs millions de Français sont liés à l'histoire de l'Algérie anciennement française.