Les établissements scolaires du primaire connaissent une large propagation du fléau des poux qui, selon les statistiques de l'association des parents d'élèves, serait de 50% au niveau national. Le phénomène prend de l'ampleur de jour en jour à cause de l'inexistence de conditions d'hygiène et l'absence de santé scolaire. Dans ce sens, le président de l'association des parents d'élèves, Ahmed Khaled, pense que l'apparition de ce phénomène de poux dans les écoles primaires serait provoquée par les enfants des bidonvilles et quartiers pauvres, livrés à la saleté et aux épidémies de toutes genres. Les enfants se transmettent les poux et autres maladies en classe ou dans la cours lorsqu'ils jouent ensemble. Les enfants des régions de l'intérieur du pays souffrent de ce phénomène à cause de l'ignorance des parents d'une part et de l'inexistence des conditions d'hygiène, absence de prévention. Selon notre interlocuteur, le ministère de l'éducation nationale est en partie responsable du phénomène des poux puisqu'il n'existe plus de médecine scolaire ni d'unité de suivi médical dans les établissements scolaires. La visite médicale est effectuée une fois par trimestre, ce qui est aberrant, selon notre interlocuteur qui ajoute que la Commune de Bouzaréah possède une unité de suivi médical pour 300.000 personnes, ce qui pourrait facilité l'éradication de ce mal. D'autre part, une maîtresse d'une école primaire dans la capitale nous a confié qu'un seul élève dans sa classe ayant des poux a suffit à créer la catastrophe. Le mal s'est propagé comme une traînée de poudre et tous les élèves ont étaient contaminés en un temps très court. La maîtresse avait alors convoqué le père de l'élève qui a bénéficié d'un congé de maladie. Le ministère accuse la société De son côté, le ministère de l'éducation nationale a jeté la balle dans le camp des parents d'élèves qu'il accuse d'être responsables de la propagation des poux dans les écoles primaires. Et d'ajouter que des mesures seront prises afin de lutter contre ce phénomène.