Le juge d'instruction du tribunal de Bab El Oued a, selon une source sécuritaire, entendu 40 témoins dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Directeur général de la sûreté nationale, Ali Tounsi par le chef de l'unité aéroporté de la DGSN Oultache Choaïb. Ce dernier est accusé de meurtre avec préméditation, tentative d'assassinat avec préméditation, port d'arme et de munition sans permis préalable des autorités légalement compétentes. Oultache a déclaré, lors de son interrogatoire, qu'il regrettait son acte et qu'il ne voulait pas tuer le défunt, reconnaissant en même temps avoir commis un meurtre. La même source ajoute que dans cette affaire, trois victimes se sont constituées parmi elles l'ancien chef de la sûreté de wilaya d'Alger, Abd Rabi Abdelmoumen, ainsi que cinq parties civiles dont la veuve du colonel Tounsi, madame « C. Yamina » et ses enfants. Selon les mêmes sources, l'accusé Oultache Choaïb, directeur de l'unité aéroportée de la DGSN, aurait déclaré qu'il regrettait son acte et qu'il ne voulait pas tuer Ali Tounsi ce 25 février 2000 dans son bureau avec une arme qu'il détenait illégalement. Oultache aurait acheté l'arme du crime au Etats Unis d'Amérique à 100 Dollars en 1982, acte puni par la loi conformément à l'article 73 de l'ordonnance 79/60 s'agissant de matériel de guerre et d'armes et de munitions.