ALGER- Le Front de libération nationale (FLN), membre de l'alliance présidentielle en Algérie, a dénoncé samedi "l'ingérence étrangère en Libye". * "Nous refusons l'ingérence étrangère et estimons que les mesures adoptées à ce jour ne vont pas dans (le) sens" d'une solution qui respecte la volonté des Libyens, a affirmé le secrétaire général du FLN Abdelaziz Belkhadem, cité par l'agence APS. * * M. Belkhadem, ministre d'Etat et représentant personnel du président de la République, a rappelé la position de son parti, qui est également la position officielle de l'Algérie. * * Avec l'intervention de l'Otan, "nous craignons que ce qui se passe en Libye soit un épisode d'une longue série" et "seuls les auteurs de ce plan horrible savent où elle s'arrêtera", a encore affirmé cet ancien Premier ministre, à l'ouverture d'une réunion du comité central du parti, sans toutefois identifier les "auteurs". * * En engageant pour la première fois des hélicoptères de combat contre l'armée du colonel Mouammar Kadhafi, l'Otan tente de sortir le conflit libyen de la menace d'enlisement, mais cette stratégie qui marque peut-être un tournant expose davantage l'Alliance. * * Samedi à l'aube, des hélicoptères britanniques Apache, partis du porte-hélicoptères HMS Ocean au large de la Libye, ont frappé une installation radar et un poste de contrôle militaire situé près de Brega. * * En parallèle, des hélicoptères français Tigre et Gazelle décollaient du bâtiment BPC Tonnerre de la Marine nationale. "Une vingtaine d'objectifs, dont une quinzaine de véhicules militaires, notamment des pick-up armés", ont été détruits, a indiqué l'état-major français. *