L'institut national de la santé publique a entamé une enquête sur les causes du décès des nouveau-nés au niveau des établissements hospitaliers. Ladite commission d'enquête tentera de définir les responsabilités de ces décès ainsi que des malformations qui touchent les nouveau-nés Selon une source d'Ennahar, l'enquête tentera de cerner les causes derrière ces décès, notamment les naissances avant terme, les malformations qui touchent les nouveau-nés et seraient du à plusieurs facteurs comme les complications dont sont souvent exposées les femmes, en plus des infections post-natales et le manque de formation des médecins, sages femmes et personnels du service de maternité. Dans le même contexte, et selon le dernier rapport établi par l'office algérien des statistiques, 23.000 bébés meurent chaque année avant l'âge de Un an, dont 16.000 mort-nés. Le rapport qualifie la situation de grave puisqu'elle demeure la même depuis 5 ou 6 ans. Par ailleurs, et selon les statistiques du ministère de la santé, 79 femmes enceintes sur 100.000, meurent durant les 40 jours qui suivent leurs accouchements à cause de la mauvaise qualité des services dispensés au niveau des établissements de santé qui ne prennent pas en charge comme il faut ces femmes pendant et après l'accouchement. Toujours selon l'office national de la santé publique, le taux de mortalité infantile enregistre une sensible augmentation dans 12 wilayas avec 04%. Il s'agit d'Ouargla, Laghouat, Bechar, Mostaganem, Tiaret, Oran, Batna, Tébessa, Constantine, Khenchla, Annaba et Alger. 50% des nouveau-nés meurent durant les 24 heures après leur naissance.