La section de recherches de la gendarmerie nationale a réussi à démanteler un réseau international de traffic de pièces archéologiques algériennes rares. Les activités du réseau s'étendent de l'Algérie à la Tunisie, la Lybie, la France et jusqu'en Italie. L'accusé principal C. L., 40 ans a été arrêté en possession de deux statuettes rares représentant une reine et un roi. Il comptait les vendre à un ressortissant israélien par le biais d'un intermédiaire de nationalité tunisienne. La gendarmerie nationale à Tébessa a procédé l'identification des trafiquants, suite à des informations concernant l'existence d'un réseau international spécialisé dans le trafic et la vente de pièces archéologiques rares, selon la cellule de communication à Ennahar. Les enquêteurs ont pu identifier le trafiquant C. L. demeurant à Chréa, wilaya de Tébessa. Après autorisation du procureur de la république, la gendarmerie a réussi infiltrer le réseau. Le concerné avait en sa possession deux pièces archéologique qu'il tentait de vendre à la somme de 850 millions de centimes. Un piège lui a été tendu par le gendarme infiltré qui lui a fait croire qu'il voulait les acquérir pour les revendre. Un arrangement a été fait entre les deux sur le lieu o la marchandise devait être livrée et c'est ainsi qu'il fut arrêté en possession de deux pièces sous forme de deux statuettes en métal jaune représentant un roi et une reine. Lors de sa fouille, les gendarmes ont trouvé un téléphone portable contenant des photos de différentes pièces archéologiques rares. Ce dernier a déclaré qu'il les avait trouvé dans la région de Tlidjene il y a une année et qu'il allait les vendre à un ressortissant français dont il ignorait l'identité et qu'il lui aurait proposé 800 millions de centimes. Voulant avoir plus, il prit contact avec une autre personne de nationalité israélienne qui était interressé par l'achat des deux pièces par l'intermédiaire d'un tunisien.