Alger- le journaliste Anis Rahmani, spécialiste des questions sécuritaires, a appelé les hautes autorités du pays à la réflexion pour une solution radicale au fléau du terrorisme, car, selon lui, la solution sécuritaire seule est insuffisante pour mettre un terme à une crise qui dure depuis deux décennies Parler de l'expérience de l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme ne veut pas dire que ce pays la maîtrise, ajoute M. Rahmani avant d'ajouter que cela serait du à sa force militaire et sa maîtrise de la sécurité. La nécessité serait de trouver un remède radical aux idées extrémistes, car, le terrorisme, selon lui, est une idéologie qui nécessité un traitement par les idées. M. Mohamed Mokaddem, plus connu sous le pseudo Anis Rahmani, a déclaré hier, dans une conférence organisée au centre de recherche sécuritaire et stratégique, à laquelle étaient présent de nombreux diplomates algériens et étrangers, à l'instar de l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique Henri Ensher, le consul général de Pologne, le représentant de l'ambassade du Canada, ainsi que des ambassadeurs algériens et des professeurs de quatre universités (Tlemcen, Oran, Alger et Mslila), que les autorités concernées par la lutte contre le terrorisme ne parlent que par des chiffre mais jamais ne parlent de traitement radical contre ce fléau dans lequel seraient exploités les mosquées pour inculquer les vraies idées de l'Islam, ou les établissements scolaires qui n'ont jamais donné des cours sur le terrorisme, notamment que les dernières recrues du terrorisme sont des mineurs que les terroristes ont pu facilement endoctriner. Le journaliste Anis Rahmani a par ailleurs, mis en garde contre certains courants Salafistes qui pourraient se transformer en un clin d'œil en organisation terroriste, en l'absence de sensibilisation. « Aucun imam n'a osé parler du terrorisme comme idée ou fait une (khotba) causerie sur le sujet qui puisse faire diminuer la menace », a-t-il dit, avant d'ajouter qu'il y a des jeunes fanatiques dans le sud qui prônent l'idée de l'autonomie, ce qui pourrait créer une nouvelle menace qui alimenterait l'activité terroriste dans la région.