Téhéran a laissé des membres de l'AIEA inspecter l'usine d'eau lourde d'Arak, qui serait l'un des sites nucléaires les plus sensibles d'Iran et accepté que l'observation de sa centrale d'enrichissement de l'uranium de Natanz, soit renforcée. Cette coopération est « insuffisante » selon la Maison Blanche qui exige que l‘Iran donne « ce qu'on lui demande », c'est-à-dire « une coopération totale ». Téhéran redoute-t-elle de nouvelles sanctions à deux semaines de la publication par l'Agence de son rapport sur l'Iran qui servira d'appui aux discussions qu'auront les «six» le 2 septembre et de document de travail aux chefs d'État du G-20 à Pittsburgh (Etats-Unis) les 24 et 25 septembre prochains ? Les Occidentaux sont sceptiques. «Ces avancées n'expliqueront pas les raisons du non-respect ni ne constitueront la coopération pleine et entière à laquelle est tenu l'Iran et sont bien moindres que les obligations de l'Iran», disent ils. Pour éviter l'escalade, l'AIEA joue la carte de l'apaisement.