Quand on parle d'Alger, il est logique d'évoquer son coeur, La Casbah. Ce site classé en 1992 par l'UNESCO comme un patrimoine universel a suscité ce mardi l'engouement d'une centaine d'élèves venue de sept établissements scolaires pour une visite guidée organisée par l'association des amis de la rampe Louni-Arezki. L'objectif à travers cette démarche, dira le président de cette association, M. Lounes Aït Aoudia, est de «sensibiliser la jeune génération à une prise de conscience sur la mémoire collective». Au cours de cette sortie qui coïncide avec la clôture du mois du patrimoine, l'ensemble des élèves est subjugué par la beauté et l'originalité de la Médina qui traduisent la richesse patrimoniale de la vieille ville d'Alger. Particulièrement les venelles aux marches larges, l'architecture et les décorations intérieures des diour (pluriel de dar, maison) et douerate (pluriel de douera, maisonnette), qui souvent sont construites autour d'un patio ou encore de ces grandes portes ouvragées qu'on retrouve dans les rues Sidi Mohamed Cherif, Ben Ali ou Sidi Ali Hamidouche… L'aventure continue pour cers écoliers. En effet, ils se sont délectés de ces lieu « imprenables » à l'image du palais El Menzeh, Medressa Etaâlybia d'Alger, Musée des arts traditionnels et populaires, Musée Casbah Arts graphiques, Dar Aziza, Dar El Hamra ainsi que le quartier Bir Djebbah. Des lieux féeriques qui offrent aux visiteurs un véritable voyage dans le temps et dans l'espace. La visite a pris fin au mausolée de Sidi Abderrahmane, où les élèves ont déposé des gerbes de fleurs sur les tombes d'illustres personnalités algériennes inhumées dans le cimetière interne. Il s'agit entre autre de l'artiste peintre Ali Khodja