Placée sous le thème générique de « Mutations dans les sociétés euro-méditerranéennes : les médias en mouvement », cette session se consacre au débat sur « l'information et la déontologie », « les nouvelles situations : quels changements pour les médias de service public ? » et « La Méditerranée : un espace de libre circulation des citoyens et des contenus ». L'actuel président de la Copeam, Mathieu Gallet, a indiqué que l'objectif essentiel est d'aborder des sujets aussi importants que l'éthique en matière d'information, le changement du service public et des médias publics et la question des libertés de circulation des droits et des programmes dans le Bassin méditerranéen face à l'arrivée de nouveaux acteurs, particulièrement ceux du Golfe. « L'arrivée de ces nouveaux acteurs compliquent la problématique des médias méditerranéens dans l'acquisition des droits et des programmes », a-t-il déclaré en soulignant l'importance pour les médias des deux rives, du partage des visions pour « ne pas être dans un regard unilatéral ». Il a invité les médias traditionnels à se réformer et faire leur révolution pour s'adapter à la nouvelle donne et à la coopération entre les deux rives « pour gagner du temps, notamment pour ceux qui sont confrontés à cette problématique ». Pour sa part, la secrétaire générale de la Copeam, Alessandra Paradisi, dont le mandat se termine, a appelé au lancement de nouveaux projets de coopération notamment le projet de Terramed pour la promotion par satellite et par le Web des programmes à vocation méditerranéenne et la formation dans les nouveaux médias en usant des réseaux sociaux (Twitter, Facebook ...). Des experts et des professionnels de la communication, en débat la veille, dont la coordination est faite par la télévision algérienne à partir d'Alger et le groupe de travail TV satellitaires où l'Algérie est membre du projet Terramed plus, présenteront leurs conclusions aujourd'hui à la conférence, au moment où les médias vivent une période de « profondes mutations », selon la Copeam. Créée en 1996 au Caire, cette organisation compte 26 pays membres.