Le ministère de la Communication a organisé, hier, au siège du ministère des Affaires étrangères, un séminaire pour évoquer les principales dispositions en matière législative et réglementaire ou dans le domaine de la communication qui sous-tendront l'organisation des élections du 10 mai. On apprendra ainsi du représentant du département des Affaires étrangères, Boukhelfa, que cinq organisations internationales et deux ONG américaines (NDI et la fondation Carter) vont déléguer des observateurs qui auront toute latitude de travailler en toute liberté. Au total, plus de 500 observateurs étrangers sont attendus en Algérie pour suivre le processus des élections législatives. 200 observateurs composent la mission de l'Union africaine, 120 celle de l'UE, 100 représentent la Ligue arabe, 20 l'Organisation de la coopération islamique et 10 l'Organisation des Nations unies. M. Boukhelfa parlera de leurs modalités d'intervention pour rencontrer les partis, la société civile et l'accès sans entraves aux bureaux de vote. La mission de l'Union européenne s'étalera du début avril jusqu'à la mi-mai. Elle enverra en vagues successives ses membres qui, à la fin, feront une déclaration préliminaire avant de remettre un rapport à la commissaire Ashton. La mission de l'Union africaine sera dirigée par l'ex-président du Mozambique, Joachim Chissano. M. Boukhelfa a expliqué, à ce propos, que « ceux qui font partie des missions ne seront pas pris en charge par l'Etat algérien, hormis pour la sécurité ou lors des réceptions protocolaires. Il est, ensuite, revenu sur le mode opératoire de ces organisations qui « travaillent en respectant la souveraineté et la législation du pays ». Il dira que les citoyens algériens vivant au Canada accompliront leur devoir électoral dans les locaux des représentations diplomatiques. Prenant ensuite la parole, M. Fodil Ahmed, sous-directeur au ministère de l'Intérieur, a parlé des différentes lois et des 2.500 infrastructures (stades et salles) qui seront réservées pour la campagne électorale. M. Belbaki, chef de cabinet de M. Benatallah, secrétaire d'Etat chargé de la communauté nationale à l'étranger, a affirmé que pour les six circonscriptions, 64 listes ont été présentées dont deux indépendantes. Trois des élus seront des femmes, car la parité homme/femme est scrupuleusement respectée à ce niveau. M. Chaâbani du ministère de la Communication a affirmé, pour sa part, que « toutes les dispositions ont été prises, notamment la mobilisation des médias audiovisuels. Le CPI sera également installé à l'Aurassi pour faciliter le travail des journalistes dont de nombreux étrangers qui viendront couvrir l'événement ». Concernant le passage des candidats sur les différents médias, il expliquera que cela est du ressort de la Commission de surveillance des élections.