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En prévision du mois de Ramadhan : «Importation et stockage des produits pour éviter la spéculation»,déclare le directeur de la régulation du ministère du Commerce
«L'importation des denrées alimentaires a baissé de 11% et celle des biens de consommation non alimentaires comme l'importation des véhicules a chuté aussi de 7% », a déclaré hier M. Zebiri, directeur général de régulation au ministèr du Commerce sur les ondes de la chaîne III. Selon ce responsable, cette baisse n'est pas due essentiellement aux retombées des nouvelles mesures de la loi de finances mais, il y a surtout la baisse des prix que connaît actuellement le marché international. Cette décroissance qui s'installe sur le marché international s'annonce de bon augure pour le consommateur algérien qui s'apprête à accueillir bientôt le mois de Ramadhan avec une certaine miséricorde sur les produits. A cet effet, le directeur de la régulation annonce que l'Etat a mis les bouchées doubles, cette année, pour parer à toute action de spéculation sur les prix en approvisionnant le marché notamment avec un stockage important de viande rouge congelée. « En matière de fruits et légumes, cette année, je ne pense pas que le problème de pénurie va se poser car le mois de Ramadhan est attendu au début du mois d'août. Une période qui coïncide avec la culture des fruits et légumes de saison », a déclaré le représentant du ministère du Commerce, tout en assurant le consommateur que, cette année aussi, l'Etat a autorisé les opérateurs privés pour l'importation de 10 000 tonnes de viande fraîche uniquement pendant le mois de Ramadhan. Pour ce qui est de la viande blanche, M. Zebiri a indiqué qu'il y a déjà un stock de 1 300 tonnes en attendant d'augmenter davantage ce stock avant le mois de Ramadhan. Par ailleurs, l'Office national du lait a déjà stocké plus de 30 000 tonnes de lait pour assurer la stabilité du marché en matière de lait et de ses dérivés. L'objectif de l'Etat est de créer un organisme national de régulation du marché national qui verra bientôt le jour. L'organisme en question sera bientôt opérationnel et des centaines d'agents de contrôle seront recrutés pour renforcer ceux existants. Les nouvelles lois introduites récemment dans le code du commerce faciliteront amplement la mission du contrôleur qui désormais se basera sur la facture d'achat ou de vente. Aucune transaction commerciale ne se fera à l'avenir sans facture. « Tout doit être commercialisé dans la transparence et selon les nouvelles règles commerciales qui sont universelles. Il faut qu'il y ait une traçabilité dans toute action commerciale », souligne le directeur de régulation qui annonce la création bientôt de plus de 130 marchés couverts à travers le pays. Selon lui, ces surfaces commerciales seront bien structurées et dotées des moyens nécessaires pour bien les contrôler. Les commerçants qui n'affichent pas les prix de leur marchandise peuvent être non seulement verbalisés par une amande allant de 200 000 à 1 million de DA mais aussi risqueront le retrait du registre de commerce par voie de justice.