La Nakba est commémorée annuellement pour honorer les centaines de milliers de Palestiniens qui furent déplacés et chassés de leur terre lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948. Auteurs de ces violations qui restent encore impunies : les sinistres bandes sionistes, Haganah, Irgoun et Stern qui ont détruit 532 villages et villes et exécuté 52 massacres monstrueux. A Tira Haïfa, par exemple, les habitations ont été incendiées. Dans les maisons et les terres des Palestiniens, les hordes sionistes ont installé des Juifs venant de toutes parts selon la théorie sioniste au nom de leur devise « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Plus de 700.000 Palestiniens sont alors devenus des réfugiés répartis sur toute la Terre, la plupart vivant dans les camps de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA). Golda Meir qui signa le 14 mai 1948 avec 23 autres personnes la « déclaration d'indépendance de l'Etat d'Israël » disait que les vieux parmi ces réfugiés mourront et que les plus jeunes oublieront. Mais 64 ans après la Nakba, les réfugiés Palestiniens, dont le nombre a dépassé les 5 millions, tiennent à leur cause. Ils se rappellent toujours que le médiateur suédois, le Comte de Bernadotte, chargé par les Nations unies de présenter une solution au conflit en Palestine, qui avait remis, le 28 juin 1948, un rapport dans lequel il affirmait ne pas avoir de solution juste et globale au conflit si le droit des réfugiés arabes au retour à leurs maisons, dont ils ont été chassés, n'était pas respecté. Le Comte a été assassiné quelques mois plus tard mais pas le rêve de retour en vertu de la résolution onusienne n° 194 adoptée le 12 décembre 1948. Le 14 décembre 1950, l'assemblée générale a voté la décision 394 également favorable au droit au retour, soutenu par l'accord de Genève sur les droits des réfugiés en 1951. Ce droit a été réaffirmé dans la résolution 1191 émise le 13 décembre 1957, la résolution 535 de l'année 1965 ainsi que les résolutions 3628 et 2672 de l'année 1970. Il y a aussi la résolution 3236 qui stipule dans son paragraphe 2 que le droit de retour des Palestiniens à leurs terres dont ils ont été expulsés et déracinés est inaliénable, le considérant indispensable pour l'établissement de la paix et la sécurité dans la région.En dépit de toutes ces résolutions, les dirigeants israéliens restent entêtés. Pour eux, il faut poursuivre l'agression notamment par la réalisation de colonies dans les territoires palestiniens de 1967.