Rien ne va plus au sein du mouvement Islah. Et pour cause, des cadres et leaders du parti se livrent une bataille sans merci pour accaparer les rênes de cette formation politique. Samedi dernier, d'anciens cadres de ce parti, dont Miloud Kadri et Mohamed Boulahia, ont forcé les portes du siège national, sis à Belouizdad (Alger), se sont introduits dans les bureaux et se sont emparés de documents et des sceaux du parti. Des altercations s'en sont suivies entre les deux camps, causant des blessures légères à certains militants dont Djahid Younsi, l'un des candidats à la présidentielle de 2004. Ce dernier a accusé sans détour Abdallah Saâd Djaballah et «certaines parties officielles» qu'il a préférées taire, d'être à l'origine de ces agissements, lors d'une conférence de presse à Alger. L'actuel secrétaire général du mouvement Islah, Hamlaoui Akouchi, de son côté, a déploré les agissements de ces gens «écartés» du parti, et rejeté même l'existence d'une autre direction légitime. D'ailleurs, une action judiciaire a été intentée à l'encontre de ces personnes «étrangères au mouvement» pour violation de siège, vol de documents et de sceaux du parti et usurpation de fonction, souligne-t-on. «En plus que ces personnes ont démissionné ou ont été écartés du mouvement Islah, elles n'ont pas atteint le quorum pour prétendre à la mise en place d'un conseil consultatif», a affirmé Hamlaoui Akouchi, en réaction à l'autre groupe qui avait installé ses propres structures et SG en la personne d'Abdeslam Kessal. Djahid Younsi ira plus loin en accusant ces anciens militants du parti d'être à la solde de Djaballah qui voudrait «récupérer» son parti. «Ces gens veulent offrir un gage de garantie à Djaballah en perspective de la création de son nouveau parti politique, duquel ils se sont vus rejetés de surcroît», a-t-il expliqué à ce titre. En attendant, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a été saisi de même que la justice, croit-on savoir auprès des conférenciers. Ces derniers annoncent, par ailleurs, un redéploiement sur le terrain en perspective des futures échéances électorales. Ils envisagent, en effet, des rassemblements populaires à partir de novembre prochain dans les wilayas de Constantine, Alger et Oran. N'empêche, la situation semble très cruciale pour le mouvement Islah qui va de putch en putch depuis sa création en 1999, car, les autres cadres, dits écartés, ne comptent pas baisser les bras et semblent même déterminés à se réapproprier les rênes du parti. Aussi, la création d'autres formations politiques, notamment le Front pour la justice et le développement (FJD) de Djaballah et le Front du changement national (FCN) d'Abdelmadjid Menasra, est un prélude à une vaste recomposition de la mouvance politique sur l'échiquier national. Rien ne va plus au sein du mouvement Islah. Et pour cause, des cadres et leaders du parti se livrent une bataille sans merci pour accaparer les rênes de cette formation politique. Samedi dernier, d'anciens cadres de ce parti, dont Miloud Kadri et Mohamed Boulahia, ont forcé les portes du siège national, sis à Belouizdad (Alger), se sont introduits dans les bureaux et se sont emparés de documents et des sceaux du parti. Des altercations s'en sont suivies entre les deux camps, causant des blessures légères à certains militants dont Djahid Younsi, l'un des candidats à la présidentielle de 2004. Ce dernier a accusé sans détour Abdallah Saâd Djaballah et «certaines parties officielles» qu'il a préférées taire, d'être à l'origine de ces agissements, lors d'une conférence de presse à Alger. L'actuel secrétaire général du mouvement Islah, Hamlaoui Akouchi, de son côté, a déploré les agissements de ces gens «écartés» du parti, et rejeté même l'existence d'une autre direction légitime. D'ailleurs, une action judiciaire a été intentée à l'encontre de ces personnes «étrangères au mouvement» pour violation de siège, vol de documents et de sceaux du parti et usurpation de fonction, souligne-t-on. «En plus que ces personnes ont démissionné ou ont été écartés du mouvement Islah, elles n'ont pas atteint le quorum pour prétendre à la mise en place d'un conseil consultatif», a affirmé Hamlaoui Akouchi, en réaction à l'autre groupe qui avait installé ses propres structures et SG en la personne d'Abdeslam Kessal. Djahid Younsi ira plus loin en accusant ces anciens militants du parti d'être à la solde de Djaballah qui voudrait «récupérer» son parti. «Ces gens veulent offrir un gage de garantie à Djaballah en perspective de la création de son nouveau parti politique, duquel ils se sont vus rejetés de surcroît», a-t-il expliqué à ce titre. En attendant, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a été saisi de même que la justice, croit-on savoir auprès des conférenciers. Ces derniers annoncent, par ailleurs, un redéploiement sur le terrain en perspective des futures échéances électorales. Ils envisagent, en effet, des rassemblements populaires à partir de novembre prochain dans les wilayas de Constantine, Alger et Oran. N'empêche, la situation semble très cruciale pour le mouvement Islah qui va de putch en putch depuis sa création en 1999, car, les autres cadres, dits écartés, ne comptent pas baisser les bras et semblent même déterminés à se réapproprier les rênes du parti. Aussi, la création d'autres formations politiques, notamment le Front pour la justice et le développement (FJD) de Djaballah et le Front du changement national (FCN) d'Abdelmadjid Menasra, est un prélude à une vaste recomposition de la mouvance politique sur l'échiquier national.