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De source de vie à la mort
Colporteurs d'eau et faux fellahs en ont dénaturé le sens
Publié dans Horizons le 20 - 05 - 2012

Un : les colporteurs d'eau douce. Ce singulier « métier » est représenté à Oran par une armada de vendeurs de « Ma hlou » qui parcourent presque tous les quartiers de la ville, dans l'objectif de vendre aux ménagères un liquide censé combler celui qui ne court pas, régulièrement, dans leurs robinets ou qui a un goût saumâtre. Aucun Oranais ne peut prétendre ne pas avoir entendu, des centaines de fois, ce cri de « Ma hlou » (modernité oblige, cet appel est désormais remplacé par les fameuses gammes des systèmes antivol des véhicules) qui rallie femmes et enfants, venus s'approvisionner avec leurs multiples jerrycans. « Ma hlou... » est pour les habitants de certains quartiers qui continuent encore à recevoir cette eau au goût de sel, une vraie délivrance. Surtout pour les malades et les bébés. Du reste, les vendeurs de « Ma hlou... », au même titre que les conducteurs de charrettes hippomobiles, sont des traits exclusifs du vécu à l'oranaise. Selon des sources à la Division de l'hygiène de la mairie d'Oran, plus d'une centaine de colporteurs d'eau, munis de camions et de citernes aseptisées, sont agréés à Oran. Auxquels il faut, cependant, ajouter ces multitudes de vieilles citernes accrochées à des tracteurs ahanant qui n'obéissent à aucune loi, sinon à celle du « pousse-toi que je m'y mette ». Les uns et les autres sont censés s'approvisionner à des puits et à partir de sources dont la potabilité de l'eau est avérée. Mais cela reste du domaine du virtuel car rien n'indique que l'eau proposée est réellement potable. On a bien vendu de la viande d'âne et de chiens à Oran. Alors, pourquoi pas, de l'eau douteuse ?... Aussi, la police des eaux et les services d'hygiène de la commune, sont-ils régulièrement mis à contribution pour procéder à des contrôles au niveau des axes menant vers les sites abritant les puits alimentant les colporteurs pour le contrôle de la qualité de l'eau transportée dans des citernes.
Les multiples opérations menées ont permis aux services d'hygiène de dresser, durant ce mois, 13 mises en demeure à des colporteurs pour non-respect des normes d'hygiène, notamment pour l'entretien de réservoirs et des citernes tractées. D'autre part, cette opération qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les MTH, a permis de relever qu'une bonne partie des colporteurs n'ont pas encore renouvelé leurs cartes malgré le délai qui leur a été accordé. D'où le durcissement des mesures coercitives qui sont prises, notamment à l'approche de la saison chaude, afin de faire face aux dommages des MTH et des intoxications. Ces mesures ont parfois abouti à la mise en fourrière des véhicules des contrevenants à l'encontre des colporteurs qui ont « omis » de se rapprocher des services compétents de la commune pour le renouvellement de leurs cartes et le contrôle de leurs citernes.
IRRIGATION AUX EAUX USEES, UN CRIME GRAVE
Deux : l'irrigation aux eaux usées. Dernièrement, huit agriculteurs ont été interpellés par la brigade chargée de la Protection de l'Environnement de la gendarmerie d'Oran, pour irrigation de leurs cultures avec des eaux usées. A ces « fellahs » qui ne reculent devant rien pour assouvir leur cupidité, il est reproché l'utilisation d'une eau douteuse et carrément impropre à la consommation pour irriguer leurs champs. Les recherches diligentées ont révélé que l'eau utilisée représentait un réel danger pour la santé du consommateur. Après des prélèvements d'échantillons pour les besoins des analyses, les soupçons des gendarmes ont été confirmés et les agriculteurs mis en cause présentés devant les juges. Ainsi, 7 affaires du genre ont été traitées au courant du premier trimestre 2012. Pour rappel, de nombreux cas d'intoxication à la pastèque et aux salades sont régulièrement signalés, dans certaines parties de la wilaya et ce, après que des consommateurs ont subi de graves intoxications.
Les eaux usées sont alors, aussitôt, mises en cause. Il faut aussi dire que malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, surtout à l'approche de l'été, certains agriculteurs ne se souciant nullement des répercussions que peuvent causer de tels actes et de leur impact sur la santé publique, continuent d'ignorer la loi en s'adonnant à ces procédés condamnables au détriment de la santé des citoyens.
Dans ce registre, des cellules chargées de lutter contre ces pratiques frauduleuses ont été créées pour contrôler la qualité des produits à travers tous les coins de la wilaya. Rappelons d'autre part que les autorités chargées des programmes agricoles prévoient l'irrigation de quelque 600 nouveaux hectares de cultures maraîchères et d'arbres fruitiers avec des eaux traitées.
C'est, de toute manière, l'un des principaux objectifs assignée au segment agricole du plan quinquennal 2010-2014 qui prévoit une utilisation accrue des eaux traitées pour répondre aux besoins de la wilaya.


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