Une fois l'eau utilisée, elle est évacuée par un réseau d'assainissement pour finir rarement vers une lagune où elle fini par s'évaporer, mais souvent vers la mer où elle déversée à l'état brut, pour la polluer davantage et nuire à son milieu naturel…Mostaganem n'a pu faire l'exception, son littoral, d'El Bahara à la Salamandre, est sauvagement agressé par un déversement anarchique de ces eaux sales le long de ses jolies plages…. ! Quatre milles enfants meurent annuellement,à travers le monde, à cause des diarrhées, du manque d'hygiène et surtout de l'absence de traitement des eaux usées, qui se déversent librement à travers le milieu naturel et surtout au bord de la mer, qui a fini par devenir un vaste égout à ciel ouvert ,en causant de graves conséquences pour la santé publique, qui se retrouve débordée par les couteuses prises en charges de malades, souffrant de maladies à transmission hydrique, dont la typhoïde en est la parfait résultat de telles négligences (le mélange des eaux usées avec l'eau potable est souvent à l'origine de la propagation de cette maladie qui tue et qui est toujours néfaste),ces eaux polluent également les nappes phréatiques par le phénomène d'infiltration, tuent la flore et la faune marine, et provoquent des lésions cutanées et oculaires lorsque les eaux de baignades contaminées ,atteignent un seuil élevé de présence de germes pathogènes, surtout en été. En face de tous ces problèmes de santé publique et conformément aux résolutions de la convention de Barcelone qui a plaidé pour le traitement des eaux usées afin de sauver la planète « Terre » de cette pollution en progression vertigineuse qui finira par la ruiner totalement, en absence de toute alternative de secours ,l'Algérie a engagé une politique de lutte contre ces négligences de jet libre des eaux sales, elle en adopté des programmes spéciaux pour la réalisation de stations de traitement de ces eaux, en injectant des milliards de centimes à travers le dernier plan quinquennal 2009-2014,pour venir a bout de ce phénomène qui ne cesse de salir ses villes et campagnes. A Mostaganem, la direction de l'hydraulique ne s'est pas croisé les bras, elle en a décidé de prendre le taureau par ses cornes en engageant un combat acharné contre l'évacuation libre des eaux usées, l'intérêt porté à la réalisation des stations d'épuration, en est la preuve ayant permis la construction d'unités de traitement à travers la wilaya, qui vont être incessamment mise en service et absorberont une partie de l'énorme volume des eaux usées, estimé à 25 millions de mètres cubes , évacué annuellement par les communes côtières de la wilaya, vers la mer en la polluant davantage et en contaminant une production halieutique évaluée à 25.000 tonnes / an, dont une quantité de 16.000 est péchée et destinée à la vente et à la consommation locale, en exposant les consommateurs aux risque de diverses intoxications dues à ces poissons ,qui évoluant du matin au soir au sein d'un milieu marin plus que sale et où des milliers de germes et de toxines nagent également et sont engloutis par cette faune qui ne les épargner. Cette situation critique, a poussé la direction de l'hydraulique a activer la réalisation des projets qui vont en ce sens, et de se lancer dans l'étude d'autres afin de parvenir au bout de délais raisonnables, à mettre fin à cette pratique anarchique de l'évacuation des eaux, ainsi, les communes de Mostaganem ,, Sidi Ali , Hadjadj, Sidi Lakhdar , Stidia , El Bahara ,Ben Abdel Malek Ramdane et Achaacha,viennent de beneficier des accords de principe pour la realisation d'un programme prometteur de lutte contre le déversement libre des eaux usées ,qui dans un avenir proche soulagera la wilaya de ses eaux usées qui connaitront un autre sort, que celui de la pollution. Parmi les stations d'épuration, déjà réalisées, qui vont être opérationnelles incessamment, nous citons celle de Fornaka ,Hassi Mameche ,Bouguirat, et Sirat qui sont vivement attendus par les citoyens qui ne vivront plus ce retour des eaux usées vers le foyers qui se constatent surtout en hiver, mais également par les fellahs qui ne vont plus souffrir d'eau pour irriguer les champs agricoles . Le traitement viendra a bout de ces peines qu'endurent quotidiennement les citoyens a en supporter les odeurs nauséandondes pour les uns, les maux pour les autres, et la pollution permanente du milieu naturel, sans cesse agressé.