Aujourd'hui, 1er juin, l'Algérie célèbre, à l'instar des autres pays, la journée internationale de l'enfant. Certes, beaucoup de choses ont été réalisées en matière de droits de l'enfant mais beaucoup reste à faire. En effet, la situation des enfants en A Depuis que l'Algérie a ratifié la Convention internationale des droits de l'enfant le 2 décembre 1992, beaucoup d'efforts ont été entrepris par les autorités pour l'épanouissement des enfants algériens. Des avancées considérables ont été enregistrées comme le code de la nationalité qui permet désormais la transmission de la nationalité algérienne par filiation maternelle autant que paternelle et qui constitue, ainsi, une garantie pour les enfants nés de mariages mixtes. Pour faire prévaloir les droits proclamés par la convention concernant la santé, l'Etat algérien a appuyé l'encadrement et le suivi pédagogique de la prévention médicale à travers la réduction du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans et du taux de mortalité maternelle de 25%. L'amélioration de la santé maternelle et infantile est au cœur du programme, notamment dans les Hauts Plateaux et le Sud. Ce programme porte également sur le renforcement du système d'information continue pour la surveillance des grossesses et des causes de décès, ainsi que la pérennisation des acquis en matière de vaccination, de prévention de la déshydratation et de la prise en charge des infections. Sur le plan éducatif, la législation algérienne s'est engagée aussi à garantir une éducation préscolaire de qualité à 90% des enfants de 5 ans, et recommande que tous les enfants âgés de 6 à 15 ans soient inscrits à l'école et bénéficient d'une éducation de qualité. Dans ce contexte précis, le programme envisage que les classes préscolaires soient créées, selon les normes et standards de qualité et que les éducateurs soient formés pour dispenser une éducation d'éveil et d'épanouissement. Tout en rappelant l'un des principes cardinaux qui est la non-discrimination entre les garçons et les filles en matière de scolarité, la loi algérienne a misé sur la gratuité de l'enseignement. Aussi la législation garantit aux enfants le droit aux activités sportives, scientifiques et techniques (informatique, environnement, électronique) et à toutes sortes d'activités artistiques et culturelles. Il convient de souligner qu'à elles seules, les maisons de jeunes s'ouvrent à plus de 658 709 enfants ayant moins de 18 ans. Concernant la vulgarisation des droits de l'enfant en Algérie, un guide a été conçu et distribué à tous les concernés à travers le pays. Cette décision est venue suite à l'atelier de réflexion sur le plan de communication relatif à la promotion des droits de l'enfant en Algérie initié par le ministère délégué chargé de la famille et de la condition féminine. Les travaux de cet atelier ont été clôturés par l'adoption d'une série de recommandations visant à faire connaître et à promouvoir les droits de l'enfant, notamment à travers un guide contenant toutes les informations sur les textes réglementaires sur le monde de l'enfance. Pour rappel, le 20 novembre 1989, les Nations unies ont adopté la Conférence relative aux Droits de l'Enfant (CDE), le premier dispositif international qui intègre la totalité des droits de l'enfant tels que les droits à la survie, à la santé, à la protection, à l'enseignement et à une pleine participation dans la vie familiale, culturelle et sociale. Depuis lors, 193 pays ont ratifié le traité dont l'objectif est de parvenir à ce que les enfants et les femmes jouissent de leurs droits à un accès équitable à toutes les commodités nécessaires.