La planète entière célèbre aujourd'hui la journée mondiale de l'environnement. Une halte, pour faire l'état des lieux depuis l'entame, il y a une quinzaine d'année, d'un dialogue à l'échelle mondiale sur le réchauffement climatique, pénalisant les pays pauvres. Les concertations se sont intensifiées, mais elles se sont confinées au stade des discours. A commencer par la convention de Bali jusqu'au forcing mené au cours du sommet tenu en décembre dernier à Copenhague, sans oublier le Protocole de Kyoto. La problématique reste posée. Pour les spécialistes de la question environnementale, la vulnérabilité de certaines régions de notre planète, impose une appropriation de cette problématique. Consciente de l'impact de ce réchauffement, l'Algérie Présidente du groupe Afrique dans le domaine des changements climatiques- a, à maintes reprises, plaidé, pour l'adaptation à ces impacts, estimant que les pays pauvres n'ont pas à subir les conséquences de l'industrialisation des pays riches ou émergeants. Dans la déclaration d'Alger adoptée en novembre 2008, les ministres africains en charge de l'Environnement ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre les instruments régionaux et internationaux en matière de lutte contre les changements climatiques. Ils ont relevé que bien que leur continent n'ait contribué ni à l'origine ni à l'aggravation de ces changements, il n'en n'est pas moins le plus touché par leurs conséquences désastreuses. Conséquences de plus en plus apparentes, interpellant ainsi la communauté internationale à prendre en compte les préoccupations du continent africain notamment en matière d'adaptation, d'atténuation, de renforcement des capacités, de transfert des technologies et de financement.